Le 24 avril 1915 eut lieu le génocide de la population arménienne par l'armée turque. La Turquie, aujourd'hui encore, nie la réalité de sa responsabilité historique. C'est pourquoi les communautés arméniennes de la diaspora, se sont organisées pour obtenir, à travers une série d'actions, la reconnaissance internationale du génocide arménien. Ce livre relate le mouvement de reconnaissance de ce génocide par la France qui aboutit à la loi du 18 juin 2001. (Présentation de l'éditeur).
La dislocation de l'URSS a entraîné les déplacements de millions de personnes. Problèmes interethniques et économiques aidant, on assiste à un reflux de russophones vers la Russie.
Située dans une position stratégique entre l'Europe et l'Asie, au carrefour de voies de commerce et d'invasions, l'Arménie a été le champ de bataille perpétuel des grands empires d'Orient et d'Occident. De cette histoire de près de trois millénaires, l'auteur a privilégié les périodes récentes pour une meilleure compréhension des enjeux actuels pour un pays, aujourd'hui encore au centre d'un arc de crise qui va des Balkans à l'Asie centrale.
L'Arménie, région de passage de l'Asie mineure, aux particularismes régionaux forts, cimente son unité par le biais de sa langue, de sa religion et de sa culture. Dominés par les Turcs à partir de 1325, les Arméniens vont subir l'exil puis le génocide en 1905 et émigrer dans de nombreux pays : la diaspora arménienne. En France, cette communauté s'organise autour d'une vie associative riche, à la mémoire collective et aux traditions très vivantes.
Les diasporas grecque et arménienne du nord du Caucase, notamment de la province de Stavropol, sont insérées dans un milieu multiethnique particulièrement riche. Bien que les premières traces remontent à l'Antiquité, elles sont pour l'essentiel issues des migrations de la seconde moitié du XIXe siècle. Grecs et Arméniens proviennent des mêmes régions du nord-est de la Turquie et ont migré en même temps sous la contrainte de la répression turque à la suite des différentes guerres russo-turques et de la Première Guerre Mondiale. Depuis la dissolution de l'Union Soviétique, les migrations ont repris en provenance des zones de Transcaucasie les plus troublées (Azerbaïdjan, Géorgie) ou connaissant de grandes difficultés économiques (Arménie). Les réfugiés ont afflué s'installant dans les villes moyennes et grandes de la province de Stavropol parfois en vue d'une réémigration à l'étranger. Les Arméniens plus proches de leur territoire d'origine, essentiellement urbains, sont nettement plus nombreux que les Grecs eux-mêmes issus de diverses parties de leur espace diasporique et davantage implantés en milieu rural.
Ouvrage collectif issu d'un colloque international tenu à l'Ecole française d'Athènes en mars 1995 sur le thème des territoires de la diaspora grecque pontique. Etude des dimensions plurielles du thème territorial, central pour ce peuple des frontières, aux marges de grands empires - byzantin, ottoman, russe, soviétique - éprouvé durant des siècles par des exils et des persécutions
Histoire croisée des Arméniens, de 1880 à 1990, avec les peuples voisins et entre entité d'une même nation.
Evocation de l'oubli qui entoure le génocide arménien perpétré par les Turcs en 1915. Conséquence de ce mutisme international, la lutte armée arménienne, racontée ici sur la base d'une fiction inspirée d'événements réels.
En 1915 et 1916, le gouvernement turc décidait la déportation et l'extermination des Arméniens. Pendant 80 ans, les Arméniens ont eu leur mémoire pour seule preuve de leur histoire, transmise aux générations successives. La dénégation systématique et universelle de l'extermination a empêché en outre tout véritable travail de nature historiographique. Cette situation a changé dans les années 70. Des travaux historiques importants ont vu le jour, cet ouvrage en constitue l'une des pièces maîtresses sur les origines et les conséquences de l'extermination, à la lumière du droit national et international.
Depuis l'effondrement de l'URSS l'émigration n'est plus une donnée marginale et l'Occident redoute ce flux migratoire. Mais la Russie elle-même est confrontée à un afflux de réfugiés venus de ses anciennes républiques. Cette migration interne s'explique par la situation socio-économique et l'instabilité politique. Le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a entraîné un exode dramatique.
Analyse du phénomène migratoire des Arméniens à la lumière d'évènements géopolitiques et historiques. L'histoire, la géographie, la culture, la religion propres à l'Arménie lui confèrent depuis toujours une identité apte à l'ouverture et à la résistance. Mais, le rôle joué par les minorités religieuses et le commerce international, la puissance de la Turquie au 11ème siècle, les enjeux nationalistes dont a été l'objet l'Arménie depuis le 19ème siècle pour les grandes puissances, expliquent la disparition de l'Arménie et la constitution de la diaspora arménienne.
L'émigration en provenance de l'URSS débute dans les années 1970 mais reste limitée dans le cadre du regroupement familial et présente un caractère définitif. Ce fut le cas pour les juifs émigrés essentiellement en Israël, en Allemagne et aux Etats-Unis. Il s'agit de jeunes à haute qualification professionnelle. Ce droit à l'émigration fait partie de la politique étrangère soviétique, à partir de 1987, vis-à-vis de l'occident. La reconnaissance de la libre circulation est un effet des relations internationales. Les autorités soviétiques en escomptent un profit en termes d'image et d'aide économique. La loi de mai 1991 qui autorise départs et retours pourrait conduire à un exode des cerveaux au sein d'une économie délabrée, mais reste encore difficile à évaluer.
L'histoire des Arméniens présentée ici est l'oeuvre d'une équipe de près de vingt spécialistes travaillant en France, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie ou au Liban. Chaque auteur fait part de la recherche récente et inédite du rôle des Arméniens dans l'empire byzantin; de la grande Arménie sous domination musulmane ou suzeraineté géorgienne à l'époque des croisades; le joug des turcomans et des Turcs ottomans au XVe et XVIIIe siècle; la diaspora ancienne et moderne; la République arménienne indépendante de 1918-1920; le mandat français sur la Cilicie; l'Arménie soviétique.