Ville de 43 000 habitants, Angoulême a été, lors du recensement, découpé en 7 quartiers. Le quartier 7, Grande-Garenne-Basseau, situé à l'ouest, regroupe à lui seul plus de 8 000 personnes soit 19 pour cent des habitants de la ville. Le parc de logements sociaux est important. Sa vocation l'oriente vers l'accueil d'une population aux ressources limitées et particulièrement touchée par le chômage. On ne s'étonnera pas d'y trouver une population relativement jeune, des familles monoparentales, et près de la moitié de la population étrangère de la ville.
L'application du dispositif Revenu Minimum d'Insertion (RMI) aux gens du voyage. Rappel des principes d'insertion socio-économique visés par le RMI et leur confrontation aux besoins des Tsiganes. Présentation des activités d'insertion menées par les associations spécialisées ou non : logement, accès aux soins médicaux, stationnement, scolarisation, formation professionnelle. Analyse des difficultés et blocages et de l'économie tsigane en tant que niche économique spécifique axé essentiellement sur le travail indépendant. Quelques exemples d'initiatives d'insertion professionnelle prises dans cinq villes françaises.
Ce dossier rassemble des opérations d'habitat et de relogement destinées aux Tsiganes et gens du voyage manifestant un désir de sédentarisation. L'objectif qui anime ces démarches est mis en relief : la prise en compte de l'identité ethnique, de l'identité culturelle et le maintien de leurs expressions, alliée au droit, à l'habitat, à la reconnaissance et participation sociale. Huit expériences sont commentées : le regroupement de familles tsiganes à Pertuis; la sédentarisation dans le Var; des terrains familiaux à Angoulême; une aire de stationnement à Martigues; une réhabilitation de l'habitat tsigane à Romainville; cité pavillonnaire et rénovation urbaine dans le Bas-Rhin; cités gitanes et HLM dans l'Aude.
La loi du 31 mai 1990 sur "le logement des plus démunis" n'apporte aucune amélioration au droit de stationnement et conditions de vie des nomades en France, l'article 28 autorisant les municipalités à interdire de façon absolue le stationnement hors des aires prévues. L'analyse de diverses opérations urbaines (relogement, réhabilitation de l'habitat, centre d'accueil, cité de sédentarisation, autant d'actions ignorant le mode de vie des gens du voyage et leur revendication pour un habitat décent adapté à leurs besoins) dénonce la marginalisation, la formation de ghetto, et le maintien d'une règlementation soucieuse de ne pas soulever un débat sur l'acceptation des minorités tsiganes au sein de la société.
Réflexion sur la sédentarisation des nomades d'après l'observation de familles sédentarisées en France (Angoulême). Distinction de deux types de stationnement permanent (stationnement primaire et secondaire ou temporaire). Analyse d'un programme de relogement en dur : inadaptation des constructions et de l'espace habité. Aspect psychologique : le refoulement de la sédentarisation permanente chez les Tsiganes.
Etude de la politique sociale à travers la situation de deux terrains de stationnement pour nomades et des stratégies des bénéficiaires.
Analyse à partir de deux terrains de stationnement, de la relation entre les nomades et la société extérieure-Trois niveaux d'étude : la réglementation liée à l'institution, les attentes des travailleurs sociaux les pratiques des deux terrains en France (Angoulème) et en France (Orléans) l'action socio-éducative et la scolarisation offerte aux gens du voyage y sont décrites.
Les difficultés d'intégration rencontrées par des enfants de Harkis, habitant une cité en France (Angoulème).