Constatant que la définition de l'Indien des Andes dépasse le critère biologique, culturel, linguistique tout comme celui de paysan ou de membre d'une communauté, également flou, l'auteur retient l'approche subjectiviste qui consiste à reconnaître comme Indien celui que l'on considère et qui se considère comme tel, c'est-à-dire occupant une position de dominé et d'exploité dans des structures sociales inégalitaires. Il montre que ce sont les contextes sociaux de cette catégorisation qui expliquent la persistance de l'indianité.