Des centaines de milliers de réfugiés palestiniens chassés de leurs terres par la guerre israélo-arabe de 1948 et la création de l'Etat d'Israël, un quart vit encore dans des camps de réfugiés en Jordanie. L'auteur s'interroge sur le degré d'intégration de ces camps dans le processus d'urbanisation d'Amman et sur leur participation à la dynamique urbaine. Pour ce faire, et en s'appuyant sur des entretiens effectués sur place, elle étudie : l'afflux des réfugiés, la croissance urbaine et le marché du travail en Jordanie orientale dans les années 1950; le cadre institutionnel et les instances responsables des camps : l'United Nation for Refugees in West Asia (UNRWA), la Direction des Affaires Palestiniennes (DAP); les camps comme espaces fonciers; l'aménagement, le bâti et la fonction symbolique des camps de Wihdat et de Jabal Hussein; l'économie des camps et les camps dans l'économie.
Le retour des émigrés Jordaniens au pays d'origine étudié dans le contexte des processus complet de la migration internationale, et en mettant l'accent sur l'impact géographique des investissements des migrants. Les résultats d'une enquête réalisée en 1984 permettent de déterminer la nature et les conséquences des migrations de retour en Jordanie (Amman), d'examiner les relations entre migrations internationales et urbanisation, et de comparer les caractéristiques des émigrés actuels et des migrants de retour. L'histoire de l'émigration jordanienne (1960-1980), les caractéristiques de l'échantillon, les causes des migrations de retour, l'investissement des migrants dans le secteur de la construction à Amman sont successivement présentés.
Conséquences des migrations internationales des Jordaniens sur l'urbanisation de leur pays. La nature de l'émigration jordanienne et son impact sur les zones urbaines. Etude des formes et changements urbains en Jordanie (Amman) : la croissance urbaine résultante de transfert de fonds des émigrés, 1972-1982.