La fin de l'apartheid et l'instauration d'un régime démocratique en Afrique du Sud ont modifié l'expérience de la migration du sud du Mozambique vers la région de Johannesburg qui, depuis la découverte de gisements aurifères à la fin du XIXe siècle, a drainé des millions d'hommes.
Migration des étudiants de l'Afrique francophone (Afrique de l'Est et Centrale) en Afrique du Sud. Plusieurs raisons à ce courant migratoire : des coûts d'études moins élevés, la détérioration des établissements universitaires dans les pays d'origine et aussi pour beaucoup d'entre eux, l'échec d'obtention d'un visa d'étudiant dans les pays industrialisés.
La sociologie et la crise : quelle crise et quelle sociologie ?; De l'écart entre la fiction et la réalité : la démocratie à l'épreuve de la race en Afrique du Sud et au Brésil
Quels sont les différents aspects des nouvelles migrations mozambicaines en Afrique du Sud ? À partir d'une enquête menée à Maputo et à Johannesburg entre 2005 et 2007, cet article s'emploiera à resituer certaines de leurs transformations dans leur historicité, en se demandant ce qui reste du système du travail migrant dans ces flux d'un nouveau type...
La province frontalière de l'Afrique du Sud avec le Mozambique abrite une importante minorité issue ou supposée originaire de ce pays. Particulièrement dans les municipalités orientales de Mbombela et Nkomazi, la présence de Mozambicains remonte à un peuplement ancien dû à leur emploi massif dans les mines et dans l'agriculture. Plusieurs migrations se sont superposées dans l'histoire récente, aboutissant à un enchevêtrement complexe de situations juridiques. Dans les années quatre-vingt-dix, avec simultanément la fin de la guerre civile au Mozambique et l'extinction de l'apartheid, des Mozambicains des anciens homelands se sont retrouvés sans papiers, des réfugiés ont été régularisés, d'autres ont été rapatriés de gré ou de force. Depuis lors, la migration est devenue un phénomène structurel, de même que les déportations...
Depuis la dernière régularisation des migrants mozambicains à la fin des années 1990 et malgré la très forte croissance dans le pays ces dix dernières années, les stratégies de survie des ménages de la région Sud du Mozambique restent toujours extrêmement dépendantes de la migration de travail vers l'Afrique du Sud. Mais la diminution du travail minier et la double précarisation des autres travailleurs mozambicains, à la fois confinés aux secteurs de très forte exploitation de l'économie sud-africaine et largement visés par sa politique massive de reconduites à la frontière, enferment ces populations dans un cycle de vulnérabilité. L'assouplissement du contrôle migratoire sud-africain depuis 2004 a résolu une partie du problème de l'irrégularité mais soulève d'autres questions sociales non anticipées. L'amplification récente des violences xénophobes et la faible réaction gouvernementale tant sud-africaine que mozambicaine confirment, en dépit d'initiatives nouvelles de mobilisation, l'indifférence de tous au sort de ce surplus ballotté à l'envi de part et d'autre du Corridor « prospère » de Maputo.
Deux enquêtes menées par l'auteur dans une usine de Durban et de Port Elisabeth. Quelle est la situation politique à l'usine et dans le pays, comment sont les relations ouvriers/patrons, les primes, les salaires, la discrimination...?
L'auteur nous fait faire le tour de la planète pour nous décrire concrètement les solutions qui ont été mises en place à New York, Johannesburg, Shanghai, Londres ou Mexico pour atténuer la peur et renforcer la sécurité dans ces grandes métropoles. Elle nous démontre surtout que les villes ne doivent pas nous faire peur. Elles font plus que jamais preuve de leur immense pouvoir d'adaptation et d'intégration... (Extrait de la quatrième de couverture).
Depuis la chute de l'apartheid en 1994, la nécessité de reconstruire socialement le pays et, avec celle-ci, l'universalité dans l'accès aux services de base ont imposé un tournant dans la tonalité du discours sur l'immigration. Celle-ci est beaucoup plus marquée sur l'exclusion et la sélection des migrants du fait que le pays est de plus en plus confronté à une forte immigration et à un manque de main-d'oeuvre qualifiée.
Au sommaire; Sur l'Afrique du Sud post-apartheid et le devenir de la « nation arc-en-ciel »; La pauvreté en débat. Marginalité et démocratie constitutionnelle en Afrique du Sud.; Sida, savoir et réinvention de la société civile en Afrique du Sud; Les médias Afrikaans après l'apartheid : un héritage encombrant ?; Entre la rue et le musée : le problème du « moment présent » en Afrique du Sud
Cette étude cerne, à partir de l'analyse des trajectoires migratoires de ressortissants ouest-africains en général et de migrants sénégalais en particulier, deux dimensions nouvelles de la circulation des hommes en Afrique. La première partie de l'étude est une approche historique qui dresse l'état des lieux de la migration de travail en Afrique de l'Ouest et qui relève ses principales évolutions humaines et spatiales. La seconde partie s'attache à souligner le caractère désormais peu favorable de l'environnement africain à la libre circulation. Enfin, la troisième partie s'intéresse à la dynamique migratoire en cours en Afrique de l'Ouest, en particulier aux stratégies de contournement adoptées par les nouveaux migrants pour réaliser leur dessein. Elle enseigne que les pays d'accueil dits traditionnels ne sont plus que des escales sur la route qui mène vers l'Europe et l'Amérique.
Tuer l'Autre parce qu'il est "autre", c'est-à-dire qu'il appartient à un groupe que l'on a préalablement défini en fonction de différences avérées ou imaginaires, dans le but d'en faire une victime expiatoire, perpétrer un "crime de haine", tel est le phénomène étudié ici par des spécialistes de l'aire anglophone. Ils analysent la violence exercée au nom de la "race", mais aussi au nom de la religion ou de l'orientation sexuelle aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Australie et en Grande-Bretagne.