L'expérience récente de plusieurs groupes immigrants aux Etats-Unis échappe aux théories en vigueur, qu'elles soient structuralistes ou fonctionnalistes, économiques ou sociologiques. Trop rigides, elles n'expliquent pas pourquoi certains groupes stagnent (les Portoricains par exemple) alors que d'autres s'élèvent rapidement. Le nombre d'entreprises d'origine asiatique a cru de 87
Etude de la pauvreté ethnique et de la mobilité économique à partir de l'observation empirique de trois minorités ethniques aux Etats-Unis, les Dominicains, les Cubains, les Chinois. Après une remise en cause des théories de la marginalité économique basées sur l'assimilation culturelle, le capital humain, la restructuration industrielle, l'auteur présente la nécessité économique dans l'entreprise ethnique et le petit commerce des groupes précités, en propose une explication en soulignant l'importance de la dimension communautaire, de l'économie ethnique et du capital social et en examine les implications pour une politique à l'égard des minorités.