Un premier article retrace le retour, au Nicaragua, des Indiens Miskitos qui, il y a une dizaine d'années, avaient fui leur pays pour trouver refuge au Honduras. Un second article analyse la situation économique, sociale..., des milliers de réfugiés Guatémaltèques-dont la majeur partie est composée d'Indiens Mayas-installés au Mexique.
La guerre qui, en 1989, a opposé le Sénégal et la Mauritanie a entraîné l'exode de milliers de Sénégalais et de Mauritaniens de part et d'autre de la frontière. Ces réfugiés, bien qu'ils aient commencé à s'insérer dans leur pays d'accueil, nourrissent encore l'espoir de pouvoir prochainement rentrer chez eux.
L'Ethiopie, la Somalie, le Soudan et Djibouti abritent, aujourd'hui, près de deux millions de réfugiés. Ces exodes massifs d'Ethiopiens, de Somaliens, de Soudanais et de Djiboutiens n'ont fait qu'aggraver la situation déjà fragile de ces pays dont l'hospitalité n'a pourtant jamais faibli.
Un dossier qui, au travers de quatorze articles, traite de la culture et tradition des réfugiés et des demandeurs d'asile Asiatiques du Sud-Est, Africains ou Centreaméricains exilés dans différents pays du Monde. Divers problèmes sont abordés : le fossé culturel qui peut séparer les générations dans les camps de réfugiés; les programmes destinés à faire connaître la culture du pays d'accueil; la préservation de l'identité culturelle dans les camps de réfugiés et dans le pays d'accueil; l'apport de la culture d'origine et des coutumes dans l'art et la vie courante des éxilés.
Un dossier complet sur la situation et les espoirs des Mozambicains réfugiés au Malawi, au Zimbabwe, en Zambie, en Afrique du Sud, en Tanzanie et au Swaziland, ainsi que sur l'aide qui leur est dispensée par les différents organismes internationaux.
Ce dossier réunit un certain nombre d'articles faisant état du rôle de l'organisation non gouvernementale (ONG) dans la défense du droit d'asile, l'accueil des réfugiés et la circulation de l'information en la matière. Fort différentes de par leur taille, leur structure, leurs buts, leur lieu et leurs moyens d'intervention, ces ONG effectuent un travail essentiel en faveur des réfugiés, souvent en collaboration avec le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR). On retiendra, notamment, dans ce dossier l'article sur le rôle des associations, en France, dans le processus d'accueil des demandeurs d'asile et d'insertion des réfugiés, et l'interview du directeur exécutif du Conseil international des agences bénévoles (ICVA), qui parle des différences dans le mode d'intervention entre une organisation internationale telle que le HCR et des ONG, en particulier en ce qui concerne l'intégration de l'aide aux réfugiés à un concept plus large d'aide au développement.
Au cours de l'année 1989, 42 000 Namibiens réfugiés dans quelque quarante pays à travers le Monde ont pu regagner leur pays avec l'assistance du HCR.
Fuyant les dictatures successives de Idi Amin Dada et Milton Obote, des centaines de milliers d'Ougandais de la région du Nil occidental avaient fui leur pays pour gagner le Soudan. Aujourd'hui, plus de 285 000 personnes ont été rapatriés volontairement dans cette région et les derniers arrivants trouvent l'aide de leurs compatriotes qui ont eu à surmonter les mêmes difficultés auparavant. En outre, le gouvernement ougandais, le Haut Commissariat pour les Réfugiés et les organisations non gouvernementales assistent les rapatriés, notamment dans les opérations de développement qui profitent à tout le pays.
«L'exil est toujours, inévitablement, une expérience douloureuse pour la famille. Des parents sont séparés de leurs enfants, des maris de leur femmes, les célibataires eux-mêmes sont confrontés à une situation nouvelle car ils sont arrachés à ceux qui les entouraient». Ce dossier fait l'examen de certains de ces problèmes en les illustrant de récits et témoignage de réfugiés et demandeurs d'asile racontant leur propre expérience à travers le Monde.
Le débat entre partisans aux Etats-Unis de l'intégration des Indiens par la suppression des réserves et du maintien de leur identité culturelle continue alors qu'en 1985 on considérait que 40