A partir des données non publiées du recensement de 1991, l'auteur aborde la question du développement économique des Japonais installés au Royaume-Uni. Généralement, on associe les investissements japonais en Grande Bretagne au développement des activités industrielles dans des zones aidées par le gouvernement, tandis que toutes les formes de services sont concentrées à Londres. L'activité économique des Japonais a été associée à la relocalisation des personnels, notamment les spécialistes et les cadres. Pendant les années quatre-vingt, le taux de Japonais résidant en Grande Bretagne a augmenté plus rapidement que tous les autres étrangers venant des pays industrialisés. Bien que la plupart de ces migrants vivent à Londres, un nombre considérable réside dans d'autres lieux sur tout le territoire britannique, en relation avec les investissements industriels. La répartition des Japonais est donc très spécifique en comparaison d'autres groupes. En particulier, on trouve de petites communautés japonaises dans de nombreuses villes où ils constituent l'une des immigrations ou l'une des communautés ethniques les plus nombreuses. De plus, ils sont souvent logés dans les quartiers favorisés.
Les processus de globalisation ne mettent pas en mouvement que les investissements, mais aussi les personnels de gestion. La participation des compagnies japonaises en Europe, surtout durant les deux dernières décennies, induit un accroissement important des communautés japonaises. Les plus grandes se trouvent en Allemagne et en Grande-Bretagne, presque exclusivement sur les sites des investissements. En Grande-Bretagne elles confirment l'importance de Londres comme place financière ; cependant les politiques régionales se sont efforcées d'attirer les investissements japonais dans plusieurs villes nouvelles de province. En Allemagne, la hiérarchie urbaine, plus diffuse, a entraîné une distribution plus uniforme dans les grandes villes, en premier lieu Düsseldorf. Dans les deux pays l'installation des Japonais se dissocie aujourd'hui de plus en plus de celle des compagnies.
En se référant au film "La Haine" (1995) de Matthieu Kassovitz, l'auteur étudie les représentations que donnent la littérature et le cinéma de la vie dans les grands ensembles français, en mettant l'accent sur l'image attribuée à la race. Il examine en particulier trois éléments qui ont introduit des changements, à partir des années 1985, dans les relations de cohabitation Français/Nord-Africains : installation des immigrés dans les logements sociaux en périphérie des villes ; production littéraire et cinématographique de la seconde génération sur leur cadre de vie ; début de la violence dans les cités.
Après avoir donné quelques définitions sur les populations en question et présenté l'évolution de la politique urbaine, l'auteur analyse les transformations du marché et les conditions de logement des minorités ethniques à Londres et examine leur concentration spatiale.
Les années quatre-vingt ont connu une libéralisation du mouvement de population à l'intérieur de l'Europe occidentale, des mutations entraînant un changement du type de migrants impliqués dans cette mobilité internationale ainsi qu'un réalignement de l'importance des différents flux migratoires.
La population immigrée Asiatiques du Sud-Est est concentrée en France (Paris) dans le 13ème arrondissement. La vision de ce «ghetto» chinois est-elle exacte. L'habitat ne semble pas aussi concentré qu'on le pense parfois.