Etude des migrations turques en Bretagne envisagées non comme une photographie de la seule "communauté turque" mais comme un ensemble d'interactions entre des migrants et les membres de leur société d'accueil.
Les réfugiés vietnamiens en France ont à coeur de transmettre à leurs enfants les traditions de leur pays d'origine et l'apprentissage de la langue vietnamienne. Cette transmission se fait dans la famille et également par le biais des associations.
Ce texte est issu d'une recherche dans une petite ville du Sud-Ouest de la France, Sainte-Livrade sur Lot. A l'écart des grandes axes routiers et des grands centres industriels, la diversité des populations allogènes de cette commune permet la comparaison avec les cités industrielles ou les banlieues des grandes villes auxquelles sont associés les problèmes liés à l'immigration. En s'attachant aux concepts d'identification ethnique et de "société majoritaire", l'étude rend compte de la manière dont les descendants de migrants d'origines diverses prennent part à la vie sociale de leur ville. L'auteur montre que les rapports de domination ne se réduisent pas uniquement à des formes dichotomiques de type colonisateur-colonisé, mais ils peuvent se fragmenter selon les situations. C'est en partie par un jeu d'identification que se met en place un niveau d'acculturation profond chez les descendants des populations immigrées, tandis que les parents s'acculturent principalement "matériellement".