Cette étude porte sur la procédure de changement de statut des étudiants étrangers ( non communautaires).Sont analysés les caractéristiques des demandes de changement de statut, le déroulement effectif de la procédure et l'impact de la circulaire du 15 janvier 2002, élaborée en vue d'assouplir l'examen par les DDTEFP des demandes de changement de statut par les étudiants. (Etude DPM)
De très nombreux jeunes d'origine étrangères se trouvent aujourd'hui exclus des différentes sphères d'intégration sociale, économique et culturelle. Cette étude vise à mettre en lumière et à comprendre les spécificités des trajectoires scolaires, professionnelles, sociales et citoyennes de ces jeunes, étrangers ou français issus de l'immigration.
Cette synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1997, pour le compte du Fas, portant sur les conditions d'accès à l'entreprise des jeunes étrangers ou d'origine étrangère. Elle privilégie deux axes : une enquête par questionnements directs auprès de 215 personnes et une enquête qualitative au travers de 23 entretiens approfondis. Cette étude a mis en relief les difficultés d'accès à l'entreprise et dans les bâtiments de travaux publics et l'impuissance des organismes de placement à contrer la pratique discriminatoire des employeurs et le manque d'appuis méthodologiques des acteurs institutionnels.
Ces Actes rendent compte du colloque européen organisé par la CGT avec le soutien du Fonds social européen (FSE), en collaboration avec l'Institut Syndical d'études et de recherches économiques et sociales (ISERES) et l'Institut CGT d'Histoire sociale. L'allocution introductive rappelle les actions menées par la CGT pour lutter contre le racisme. Les communications se répartissent selon les thèmes suivants : réalités actuelles du racisme et des discriminations au travail et moyens mis en oeuvre pour lutter contre ces phénomènes. Ces questions sont traitées également sous l'angle historique, à la lumière du passé colonial de la France et des politiques d'immigration successives. Les facteurs d'intégration et les apports de l'immigration à la vie sociale, économique et culturelle sont abordés, ainsi que le rôle du mouvement social dans l'évolution du droit des immigrés. Les échanges de la Table ronde des syndicalistes européens sont également restitués. En annexe : la Déclaration de Florence du 21 octobre 1995 sur la prévention de la discrimination raciale et de la xénophobie et la promotion de l'égalité de traitement sur le lieu de travail.
Enquête auprès de jeunes faisant l'objet de contrats en alternance en France (Seine-Saint-Denis). L'enquête révèle des pratiques de discrimination vis-à-vis des générations issues de l'immigration ou des jeunes Français de couleur grâce à des statistiques prenant en compte la variable de l'origine des secondes générations. L'échantillon ainsi défini prouve les difficultés d'accès à l'entreprise et dans le bâtiment-travaux publics de jeunes pourtant motivés par ce type d'insertion professionnelle. La dernière partie témoigne de l'impuissance des organismes de placement type ANPE, PAIO, AFPA à contrer les pratiques discriminatoire des employeurs et le manque d'appuis méthodologiques des acteurs institutionnels.
Cette recherche commandée par le FAS porte sur l'égalité des chances dans l'accès à l'entreprise à travers le fonctionnement du dispositif particulier des contrats en alternance (contrats d'apprentissage, de qualification et d'adaptation) mis en place pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes étrangers ou issus de l'immigration
C'est paradoxalement au moment où les caractéristiques des jeunes de parents étrangers ont commencé à se rapprocher de celles des jeunes nés français que les différenciations en termes d'insertion professionnelle se sont accentuées. La discrimination à l'embauche finit par être acceptée tacitement par les intermédiaires sur le marché concurrentiel du travail.
Il apparaît que des écarts significatifs subsistent entre main-d'oeuvre française et étrangère. Le chômage et la précarité de l'emploi affectent davantage la main-d'oeuvre étrangère. Il semble que cette dernière soit particulièrement sensible à la crise de l'emploi, qui engendrerait alors une "redifférenciation". La crise a resserré les contraintes et il semble que les employeurs utilisent la main-d'oeuvre étrangère comme instrument de flexibilité.