Jusqu'au milieu des années 70 l'échange migratoire entre les Républiques soviétiques et la Russie était déficitaire pour cette dernière. La situation s'est ensuite inversée, et de pays d'émigration la Russie est devenue un pays d'immigration. L'analyse et la prévision des processus de reproduction de la population, même en envisageant dans le cadre d'hypothèses réalistes la dynamique de croissance naturelle la plus favorable qui soit, montrent que seul l'afflux de migrants est capable d'empêcher la baisse et le viellissement de la population russe : cet article étudie la projection de l'évolution de la balance démographique.