Les auteurs s'inspirent de l'hypothèse de Durkheim (E.) sur l'anomie pour étudier les risques suicidaires chez les immigrés en France : ayant perdu leurs repères sociaux traditionnels, ils présentent un risque de suicide plus élevé. Les statistiques des causes médicales de décès et les résultats d'une enquête dans deux régions françaises (1980) auprès de suicidants hospitalisés constituent le matériel analysé.