Répond aux questions soulevées par l'hétérogénéité sociale croissante des publics scolaires, doublée d'une forte diversification culturelle (due à l'arrivée en secondaire de jeunes générations issues de l'immigration). Nouvelles stratégies à adopter face à la pluralité culturelle, linguistique et religieuse.
Cette synthèse, second volet d'une recherche conduite en 1996-1997, rend compte d'une étude menée en 1997 pour la DPM. Elle repose sur une enquête qualitative réalisée en Ile-de-France et en Rhône-Alpes auprès d'adolescents et de pré-adolescents. Les auteurs ont tenté de répondre à deux types de questions. D'une part, comment les jeunes se projettent-ils dans leur avenir, quel est le milieu dans lequel ils peuvent s'intégrer et la collectivité à laquelle ils se rattachent, d'autre part, à quelle identité ils se réfèrent, quelles sont les composantes de l'identité collective dont ils se réclament et dans quelle mesure leur implication dans les divers groupes les rapproche-t-elle d'une démarche d'intégration sociale.
La population immigrée africaine en France reflète la diversité des systèmes familiaux existant en Afrique. La situation d'immigration provoque une transformation des relations mari/femme et des relations parents/enfants. Ces transformations sont particulièrement visibles à travers l'analyse de la préparation des repas et de tous ses aspects connexes : achats alimentaires, participation au travail d'apprêts de mets, transmission des manières de table. Ces différentes phases sont l'occasion de l'expression des enjeux de pouvoir entre les conjoints et entre les parents et les enfants. Venant de sociétés divisées en castes dans lesquelles l'acte de manger constitue une manière de se distinguer socialement, beaucoup d'immigrés africains sont inquiets devant les habitudes nouvelles acquises par leurs enfants dans les cantines scolaires.
Dans le processus d'acculturation l'auteur travaille sur l'exemple des Soninke à Paris. Ils connaissent comme d'autres ethnies ouest-africaines des traditions très théâtrales pour s'exprimer. A partir d'un conte nous montrerons comment les Soninké peuvent apprendre à réorganiser leur vie cognitive et affective à Paris.
Ce texte est le résultat d'une recherche menée entre novembre 1992 et mars 1993, principalement dans un quartier de Bruxelles à forte concentration marocaine, au coeur de la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Un voyage d'une douzaine de jours au Royaume-Uni (Birmingham) a par ailleurs permis à l'auteur de réaliser une série d'observations complémentaires des lieux publics dans un district indo-Pakistanais