Réalisée par l"association Quest'us pour la direction de la Population et des Migrations, cette étude a deux objectifs principaux; D'une part, vérifier l'adéquation du dispositif de formation aux besoins des réfugiés résidant en centre provisoire d'hébergement (CPH) et observer quels typesde partenariat les DDASS et les CPH ont pu construire avec les dispositifs de droit commun.; D'autre part, améliorer la connaissance des réfugiés non hébergés en CPH dans la région Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur auprès de responsables de centres, de formateurs et d'acteurs de terrain. Elle s'appuie également sur une enquête complémentaire conduite par questionnaires auprès de vingt-quatre directeurs de centres et de seize responsables des DDASS, DRTEFP et DDTEFP et enfin sur des entretiens approfondis réalisés avec des réfugiés de la région Ile-de-France qui ne résident pas en CPH.
Ce rapport s'articule autour de deux axes. Le premier concerne le dispositif national d'accueil et particulièrement les centres provisoires d'hébergement, chargés de l'accueil et de l'intégration des réfugiés statutaires. L'objectif était de comprendre comment est envisagée et mise en pratique la formation des réfugiés dans ces centres et d'en estimer les conséquences pour les réfugiés. Le deuxième axe concerne les réfugiés non hébergés dans ce type de structure. Il s'agissait de mieux connaître le public, d'évaluer ses besoins en formation et la réponse des organismes de formation. L'auteur s'interroge sur le lien entre apprentissages linguistiques et insertion socioprofessionnelle avec comme perspective l'amélioration des dispositifs existants et l'éventuelle création d'un pôle commun d'accueil et d'orientation.