L'auteur analyse les relations existant entre les instruments des Nations-Unies et l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour ce qui est des droits de l'homme. Il montre que les deux instruments dont on célèbre aujourd'hui le cinquantième anniversaire ont en commun leur inspiration. Cet article porte sur le caractère collectif (et non seulement individuel) des droits du travail et des droits de l'homme, sur l'indivisibilité des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels ainsi que sur l'universalité des droits fondamentaux. Face à la poussée de la mondialisation et du libéralisme économique, l'auteur plaide pour des formules adaptées d'action normative et de régulation afin de garantir la justice sociale.