Partant des spécificités de la philosophie européenne des Lumières du 18ème siècle, l'auteur tente d'en formuler une critique confucianiste au regard de la culture contemporaine chinoise en phase de transformation. Face à la modernité, l'éthique confucianiste apparaît comme une alternative aux discours hégémonique occidentaux, c'est-à-dire à la mentalité des Lumières, et comme un élément essentiel dans l'approche de toute question touchant à la responsabilité mondiale, tels les mouvements migratoires, les droits de l'Homme, l'égalité, les libertés, etc.