" Si un handicap physique et psychique conduit l'individu à une certaine exclusion du milieu social, la maladie dans certaines circonstances peut aboutir aux mêmes formes d'exclusion. C'est ce qui arrive aux Africains malades du Sida. " L'auteure s'appuie ici sur les résultats d'une enquête menée auprès d'Africains en France, par V. Bosselut psychologue des actions interculturelles
Analyse des facteurs, tant culturels que psychologiques, pour expliquer une situation de violence dans un couple d'Indiens immigrés en France.
Dans cet article, les auteurs d'une part dénoncent les actes de maltraitance dont sont victimes les femmes et les enfants qui fuient les guerres vers des camps de réfugiés, en Afrique ou en Asie ; d'autre part, ils abordent le problème de l'accueil de ces réfugiés dans les pays occidentaux et les politiques mises en place.
Le principe de l'égalité des droits de la femme et de l'homme est inscrit dans la constitution de l'Inde indépendante. Pourtant, si le rôle de la femme indienne dans la société a changé, son statut n'a guère évolué au cours de l'histoire. Les jeunes Pondichériennes en sont une illustration. Elles ont reçu une éducation indienne dans leurs familles et une éducation française à l'école. Une fois arrivées au terme de leur formation (au lycée français ou au centre français de formation professionnelle), celles que nous avons rencontrées n'ont qu'un désir, échapper au mariage arrangé et gagner la France. La France est à leurs yeux le pays de la liberté, qui leur permettra d'accéder au plein exercice de leurs droits de femmes, choisir leur métier et déterminer librement leur existence. C'est là l'une des raisons majeures qui les poussent à émigrer.
Le nombre des suicides a beaucoup augmenté ces dernières années en Inde parmi les jeunes filles franco-pondichériennes. Le sujet étant tabou, il est difficile d'obtenir une estimation précise. La contrainte sociale, les règles d'une tradition tout à fait à l'opposé du monde occidental explique un malaise diffus et général.
La diaspora tamoule en France 55 000 personnes environ dont 20 000 en provenance du Sri Lanka. La majorité d'entre eux vivent en Ile-de-France et essaient de maintenir les valeurs traditionnelles indiennes.