Paru originellement aux Etats-Unis, en cinq volumes, entre 1918 et 1920, cet ouvrage qui est un des livres fondateurs de l'école de Chicago a fait l'objet d'une traduction partielle en français. Il s'agit de la partie monographique, c'est à dire le récit de vie d'un migrant polonais, Wladek Wisniewski, de sa vie au pays natal jusqu'à son émigration vers les Etats-Unis, à Chicago. Wladek Wisniewski, ancien ouvrier boulanger travaillant à temps partiel dans les abattoirs, a répondu à une annonce du Journal des Polonais de Chicago proposant de recueillir des récits de vie contre rémunération. Le récit de son histoire est systématiquement entrecoupé de commentaires plus ou moins fournis et à caractère sociologique des auteurs de l'ensemble de cette étude.
Après un rappel des statistiques mesurant l'ampleur des discriminations à l'encontre des personnes d'origine extra-européenne, l'auteur nous propose l'examen attentif d'une trentaine d'affaires de discriminations ayant fait l'objet d'une plainte de SOS Racisme ; répartition par secteurs d'activité des entreprises poursuivies pour discrimination
L'objectif de cet article est de faire un état de la question de la discrimination des femmes dans l'espace et de l'illustrer par la situation de Bruxelles. L'analyse exploratoire sur Bruxelles témoigne de l'existence d'une forte ségrégation spatiale à l'intérieur de l'agglomération.
L'ouvrage présente en extraits « Le paysan polonais en Europe et en Amérique » de Thomas et Znaniecki et le premier chapitre de « The unadjusted girl » de Thomas inédit en français.
Etude des processus de reconstruction identitaire mise en place par dux associations dans le cas des Bosniaques en France.
A partir de trois exemples de relations interculturelles, l'auteur montre comment l'attachement aux valeurs de la culture d'origine, qui constituent les fondements de l'identité culturelle peut entraîner le repli sur soi des populations immigrées et créer des situations d'exclusion sociale et de xénophobie dans l'attitude à l'égard des étrangers. Les possibilités d'une pédagogie interculturelle sont évoquées.
Une enquête auprès d'Antillais vivant en métropole (France) permet de dégager les mécanismes à l'oeuvre dans les relations interculturelles ou les relations interethniques entre la revendication de l'identité culturelle et les représentations de la société d'accueil vis-à-vis de minorités ethniques.
Plutôt que d'utiliser le concept de race et d'ethnicité pour identifier et comprendre le quart-monde de la ville, c'est-à-dire localiser la différence, les valeurs déviantes et la culture étrangère, l'auteur tente de localiser le sens du statut des minorités raciales et ethniques dans le contexte urbain britannique. Cet article traite du cas de Liverpool.
Cette analyse expose les différentes conceptions de la politique d'éducation mise en oeuvre en Allemagne à l'égard des enfants étrangers ou des générations issues de l'immigration. Une large part est donnée au débat toujours actuel entre une pédagogie interculturelle en opposition avec une pédagogie spéciale pour ces enfants.
Traite de la représentation du processus de compréhension d'une culture étrangère comme processus de communication. Il propose d'élaborer des théories qui permettraient de mettre en oeuvre des moyens d'action pour éviter les conflits culturels lors des rencontres interculturelles.
Réflexion sur l'intégration d'une pédagogie interculturelle dans les rencontres internationales de jeunes ou échanges internationaux extra-scolaires respectant l'identité culturelle de chaque groupe national tout en favorisant les relations interculturelles.
Les Africains présentent la particularité de reproduire dans le pays d'accueil leurs structures communautaires. Les témoignages de responsables associatifs, de chercheurs et de travailleurs sociaux permettent de comprendre comment les communautés africaines vivent la migration en France. Deux communautés sont l'objet d'études plus particulières : les Sahéliens de la région du fleuve Sénégal et les Toucouleur Sénégalais. La question des travailleurs africains résidants en foyer est l'objet d'une contribution ainsi que la pratique de l'excision qui perdure malgré la répression.
En Afrique noire, principalement dans les zones rurales, la vieillesse n'est pas vécue comme une déchéance, le vieillissement se pense avant tout en termes d'acquisition et de progrès, car les sociétés traditionnelles, orales, ont besoin de leurs personnes agées, symboles de leur continuité en tant que mémoire du groupe. Aussi la création d'hospice où l'on entasse des vieillards est encore refusée comme «malsaine» ou «scandaleuse», et jamais le vieux n'est abandonné au dénuement et à la solitude. Mais en ville et sans doute aussi dans l'émigration en Europe, le vieillard perd de son utilité sociale. Un voyage au pays de la vieillesse africaine qui permet de comprendre jusqu'à quel point la façon de traiter nos anciens peut heurter les familles immigrées.