L'auteur décrit un cadre d'analyse théorique simple pour l'étude des questions relatives aux échanges et à l'emploi en montrant comment on pourrait l'adapter pour y intégrer la migration.
Les auteurs tentent ici de modéliser le lien entre les échanges et la migration sur des bases empiriques, en centrant l'analyse sur les déterminants à court et moyen termes de la migration du côté de l'offre.
Les auteurs étudient cinq scénarios plausibles dans le cadre desquels les poussées migratoires ont toutes chances de se produire, ainsi que les mesures que les autorités pourraient prendre pour réduire l'ampleur et la durée de ces poussées migratoires.
La situation du marché du travail domestique influe sur le sens et l'ampleur des mouvements migratoires internationaux. Lorsque les salaires sont faibles et les emplois rares, les travailleurs sont incités à migrer dans des endroits où il existe des emplois disponibles et mieux payés. Mais à mesure que la demande de main-d'oeuvre augmente, un pays exportateur de main-d'oeuvre peut devenir importateur net de main-d'oeuvre.
L'auteur présente des tests sur les effets directs et indirects d'une variation de la rentabilité économique de la migration internationale sur des zones d'émigration du Mexique, du Kenya et de Java, tests fondés sur des modèles d'équilibre général calculables au niveau des villages.
L'auteur présente un modèle d'équilibre général calibré (EGC) des économies du Bassin Pacifique pour dix pays, qui a été construit pour simuler les effets des réformes de la politique commerciale de la région.
L'auteur étudie trois scénarios qui aboutissent à la conclusion qu'il y a complémentarité entre la migration et les échanges des flux Nord-Sud (et Est-Ouest).
Dans ce volume, le Centre de Développement rassemble les indications données par des modèles théoriques ou empiriques afin d'analyser l'effet probable de la libéralisation du commerce international sur les flux migratoires, et d'examiner les aspects de la réforme sous l'angle de l'économie politique. Sont plus particulièrement étudiés ici le Maroc, le Mexique et les pays du bassin Pacifique. Seules des politiques de développement qui multiplient les possibilités d'emploi dans les pays de départ apporteront une solution durable au problème des migrations. Il reste toutefois beaucoup à faire pour les définir et les mettre en oeuvre.
Examen critique de la recherche économique relative à l'impact de l'immigration sur le marché de l'emploi et la fiscalité aux Etats-Unis. L'accent est mis sur trois questions : l'incidence de la présence immigrée sur les salaires et les emplois des nationaux; l'importance des recettes fiscales générées par les migrants et leur recours aux services publics; l'influence d'une politique d'immigration sélective (selon la qualification professionnelle) sur l'impact fiscal et économique des migrations.
A partir de données d'enquêtes effectuées auprès d'exploitations agricoles et de ménages ruraux au Mexique, est calculé le modèle micro-économique d'un village type d'émigrants, puis ce modèle est utilisé pour étudier les effets économiques des migrations. La structure du modèle ainsi établi a l'avantage de saisir les liens complexes entre la production, l'investissement et les dépenses au village. Appliqué aux migrations, ce modèle donne une évaluation de leurs effets sur les revenus des ménages et du village plus complète et plus concrète que ce que permettent les méthodes traditionnelles. Evaluer ainsi l'effet des mouvements migratoires sur les pays d'origine devrait permettre aux décideurs, dans les pays de départ comme dans les pays d'accueil, d'élaborer plus aisément des politiques destinées à agir sur le comportement des migrants, et à évaluer les effets que d'autres initiatives ont sur les mouvements migratoires.
La dernière décennie a connu un changement sans précédent dans le schéma et l'organisation du recrutement dans les mines en Afrique du Sud, au Botswana. En utilisant des données détaillées suivant les schémas d'embauche au Botswana, cet article soutien l'idée que les changements récents ont initié une tendance marquée selon laquelle certains flux de main-d'oeuvre étrangère en Afrique du Sud déclineront dans l'avenir. Ces résultats proviennent d'une politique générale de recrutement qui a encouragé les flux de main-d'oeuvre à l'extérieur-en étendant les réseaux de recrutement et en employant une force de travail transitoire-et à une réduction et une stabilisation du travail basées sur des soutiens du travail internationalisé.