L'auteur aborde le rapport des populations à l'environnement dans le contexte des relations - passées et contemporaines - de race, classe et sexe. Elle étudie l'évolution de l'idéologie au cours des quatre périodes qui caractérisent la mobilisation écologique aux Etats-Unis en mettant l'accent, pour chacune d'elles, sur l'expérience ou la sensibilité écologique des gens de couleur (Noirs américains, Africains américains, Latinos et Chicanos, Asiatiques). Leur rôle et participation aux actuels mouvements écologistes en association avec leur lutte contre les injustices et discrimination de race, sexe, classe, sont ainsi mis en lumière.