Evolution des flux migratoires depuis l'instauration de la mondialisation économique : la plupart des accords de libre-échange (Etats-Unis et ALENA, Union Européenne et pays méditerranéens) ayant pour objectif de faire diminuer les migrations.
La lutte contre les entrées illégales, l'irrégularité du séjour et du travail des étrangers est devenue l'une des priorités de la politique migratoire. Cette orientation de la politique migratoire est désormais commune à l'ensemble des pays européens et en particulier les nouveaux pays d'immigration du sud (Italie, Espagne, Grèce, Portugal) et à l'Amérique du Nord, bien que les Etats-Unis et le Canada restent très ouverts à l'immigration régulière. Ce document considère successivement le problème de la mesure de la migration clandestine, sa dimension économique et les politiques de contrôle.
Après avoir rappelé les liens réciproques entre la migration internationale et le développement et situé les mouvements migratoires dans le contexte de la mondialisation, l'auteur examine la situation nouvelle créée par le renforcement des politiques de contrôle et la pertinence de la stratégie alternative qui envisage le libre-échange comme un substitut à la migration. Il indique en conclusion quelques implications sur les politiques migratoires.
Cet ouvrage livre une analyse des implications économiques et politiques de l'immigration irrégulière présentant les différentes situations d'irrégularité, les méthodes de mesure du phénomène, son incidence sur le marché du travail et les sanctions infligées aux employeurs.
Deux aspects sont traités dans cette analyse du partenariat euro-méditerranéen : 1) premier bilan de l'ouverture commerciale sur l'emploi, les revenus et les migrations dans les pays du Maghreb et suggestions d'autres options plus avantageuses, n'évitant cependant pas, malgré l'amélioration apportée par la libéralisation des échanges, la préférence pour l'émigration ; 2) analyse du développement régional du Bassin méditerranéen soulignant l'insuffisance du partenariat lancé à Barcelone en 1995 liée à l'exclusion des pays du Sud de l'Union Européenne dans l'intérêt et les programmes régionaux.
Réflexion sur les alternatives aux migrations telles que la création de zones de libre-échange et l'accroîssement des flux d'investissements publics ou privés visant à favoriser le développement des pays d'origine et à réduire l'émigration. L'auteur présente le contexte démographique et économique actuel de la problématique migratoire au Maghreb, ainsi que les formes de coopération et du développement. Il examine l'apport des transferts de fonds dans les balances des paiements des pays maghrébins et envisage les conséquences financières des stratégies suggérées.
Lors d'un séminaire organisé par l'OCDE, l'auteur présente un premier bilan des effets du libre-échange sur le revenu, l'emploi et le flux migratoire entre l'Union Européenne (UE) et le Bassin méditerranéen, et plus particulièrement le Maroc et la Tunisie.
Cette réflexion sur le passage des pays de l'Europe Centrale et de l'Est à une économie de marché aborde la question des interrelations entre migrations, libre commerce et intégration régionale. L'auteur examine les mouvements migratoires vers l'Europe Occidentale en liaison avec les accords NAFTA, d'une part et dans le contexte d'un processus de transition, d'autre part. Enfin il attire l'attention sur les dimensions politiques et microéconomiques des migrations qui ont été négligées au cours du séminaire.
Cet article pose la question d'une libération accrue des échanges comme alternative à la migration internationale, entre le Maroc et l'Espagne. Un modèle est utilisé pour étudier les conséquences probables du libre-échange sur les revenus, l'emploi et leur répartition sectorielle et catégorielle. Il est trouvé que les mesures budgétaires d'accompagnement d'un abaissement des tarifs douaniers atténuent les effets bénéfiques d'une meilleure allocation des facteurs, et qu'à long terme le libre-échange n'aurait qu'un impact assez limité sur le revenu national, l'emploi et la pauvreté.
La transformation des caractéristiques de l'immigration féminine en France n'est plus subordonnée à la migration des travailleurs étrangers (regroupement familial) mais est devenue un élément moteur de l'immigration et de la dynamique d'insertion.
Le manque d'informations qualitatives et quantitatives sur les migrations des Africains rend difficile leur analyse. Il est possible de décrire les flux de main-d'oeuvre et de réfugiés mais cela limite les explications que l'on pourrait donner des causes des migrations, des conséquences des migrations, des migrations intra-continentales ou des migrations en dehors de l'Afrique. En ce qui concerne l'avenir des migrations africaines, l'alternative proposée reste l'aide au développement.
L'auteur - après avoir rappelé la difficulté en matière de migration internationale de faire une prospective - tente de définir la nouvelle donne migratoire en Europe : déséquilibres Est-Ouest et Nord-Sud, présence de communautés étrangères établies, évolution démographique et offre de travail, recours à l'immigration clandestine. Quatre scénarios d'évolution du flux migratoire sont alors présentés : déplacements massifs de population, fermeture totale des frontières, politique de recrutement sur contrats temporaires, et l'élaboration d'une politique migratoire commune des Etats de l'Union Européenne.
L'objectif de cette étude est de tenter d'évaluer l'expérience européenne d'intégration économique régionale (Communauté européenne) en relation avec l'évolution de la migration internationale et de la confronter aux effets attendus de l'Accord de Libre-Echange Nord-Américain (ALENA)
Historique des migrations en France et du mouvement de population : politique migratoire, identité nationale et attitude à l'égard des étrangers. (Cet ouvrage est la reprise au format poche de : «La Mosaïque France-1988»).