TABUCCHI, ALes Tsiganes et la Renaissance : reportage d'un reportageIn. : Dédale, vol. 9-10, 1999. - p. 322-359Domaines : Nomadisme : stationnement et habitat mobileSujets : Gens du voyage; Aire de stationnement; Littérature; Condition de vieNoms géographiques : ItaliePopulations : RomsCe texte présente plusieurs récits et plusieurs temps de narration autour de la présence tsigane à Florence. L'auteur décrit le camp étape de l'Olmatello construit pour les Tsiganes d'ex-Yougoslavie. Qualifié de provisoire, il a été ouvert après les violentes protestations des citoyens résidants dans la commune de Sesto Fiorentino, où étaient auparavant hébergés la plupart des Roms aujourd'hui présents dans ce camp. Le camp rom de Poderaccio se trouve lui aussi dans une des périphéries les plus désolées de Florence. Il s'élève sur une sorte de colline formée en réalité des ordures accumulées au cours des années par le service de nettoyage urbain et des sacs rouges de déchets hospitaliers. Cependant, les Roms des camps d'accueil de l'Olmatello et du Poderaccio constituent un peu la "bourgeoisie" des tsiganes installés à Florence. Les autres habitent dans la zone de Brozzi, banlieue coincée entre la voie ferrée qui relie Florence à Pise et les eaux affreusement polluées de l'Arno. Ces derniers sont privés de tout : ils n'ont pas d'éléctricité, pas d'infrastructures, aucune forme de subsistance. L'auteur raconte les hisoires de vie des familles séjournant dans cet endroit ainsi que celle d'une fille gagé amoureuse d'un garçon rom.
Localisation du document : REMISIS (N° interne 10768)Langue : FREType de document : Périodique