L'auteur se demande si, entre 1996 et 1998, les cafés de Belleville, bouleversés par la rénovation,sont un lieu d'échanges et de rencontres ou au contraire un lieu où s'opère un repli identitaire tant du point de vue social qu'ethnique. Cette problématique l'a mené à s'intéresser aux trajectoires professionnelles des patrons kabyles, à leur représentation, à leur inscription dans une tradition qui se veut bellevilloise, à la capacité d'adaptation et d'innovation de certains d'entre eux, pour faire évoluer leur établissement dans le sens exigé par la transformation du quartier.