Afin de saisir l'interdépendance existant entre migration, réémigration et changement socio-culturel dans les zones rurales des pays arabes exportateurs de main-d'oeuvre vers le Golfe Arabo-Persique, l'auteur prend pour objet d'étude la société traditionnelle du pays d'origine et les attitudes structurelles envers les institutions aussi bien que le nouveau comportement des migrants de retour, des Egyptiens plus particulièrement. Cette approche socio-culturelle lui permet de souligner l'importance de l'expérience collective à l'étranger, génératrice de nouvelles formes de vie sociale.