Cet ouvrage fait suite à un colloque dans lequel est analysé le rapport entre droits individuels garantis à tous par l'Etat et devoirs envers lui. Il aborde aussi la question de la gestion de la diversité et du pluralisme dans des pays ayant un passé de colonisation d'un peuple.
Depuis le milieu des années quatre-vingt, les demandes de droits sont de plus en plus fréquemment formulées en terme de "citoyenneté". Ce vocable a envahi l'univers du discours politique, dans la plupart des pays occidentaux. Il a même donné naissance, en français, à un adjectif dont le sens reste assez flou bien que les médias l'utilisent abondamment. Il y a des « cafés citoyens », des fêtes « citoyennes », etc. Il s'agit là d'un dévoiement du concept, lui-même polysémique, à la fois à travers l'espace et à travers le temps. Il n'est pas univoque. Le débat politique est en effet le lieu où s'affrontent les différentes définitions de la citoyenneté ; celui où elles se forgent aussi, dans un mouvement de va-et-vient.Chacun des chapitres de cet ouvrage réinterroge l'un des aspects de la citoyenneté, dans une aire culturelle donnée, dans la période contemporaine. Bien que les aires socio-culturelles étudiées se situent toutes en dehors de l'Hexagone, le débat français est, de façon plus ou moins explicite, la référence commune. (4e de couverture)