Le tiers des réfugiés mondiaux se trouve en Afrique. Ces populations en exil fuient la guerre, la pauvreté, la famine ou les régimes bafouant les droits de l'homme. Les auteurs étudient d'abord le cadre légal, la Convention de l'Organisation de l'Unité Africaine, donnant la définition des réfugiés et les mesures existant pour leur venir en aide, puis les cas particuliers de l'Ethiopie, du Soudan, de l'Ouganda et des réfugiés Rwandais, et l'action menée par l'association de la République d'Erythrée, Eritrean Relief Association (ERA). Les auteurs exposent ensuite les solutions habituellement envisagées : l'intégration dans le pays d'accueil, l'installation dans un pays tiers ou le rapatriement volontaire, appliqués à la situation africaine. Enfin, les auteurs présentent le problème des réfugiés sous l'angle plus global du développement économique et en particulier des projets d'aide au développement rural.
L'identité n'est pas seulement l'expression d'attributs culturels figés existant de manière distincte à d'autres attributs; elle est plutôt fluide et changeante et se construit parfois sur la base des objectifs politiques explicites. Dans cet article, l'auteur analyse la constitution de l'identité ethnique des Ethiopiens (immigrés et réfugiés installés au Canada, en étendant la discussion afin de considérer un aspect concernant la négociation de l'identité sociale non seulement en termes d'interaction entre Ethiopiens et Canadiens, mais également en termes d'interaction entre les groupes variés existant au sein de la catégorie "éthiopienne" avec d'autres groupes immigrés. Pour étudier cette population disparate composée d'ethnies différentes, l'auteur examine une variété d'associations qui se sont créées au Canada : associations politiques, associations à but humanitaire (qui se polarisent sur les événements de la Corne de l'Afrique), vie associative concernée par les problèmes de la communauté expatriée au Canada.