Cet article analyse les liens entre les dépenses gouvernementales et l'immigration de travailleurs migrants dans les pays du Golfe Arabo-Persique et plus particulièrement au Koweït. Si la relation a été étroite pendant la période de croissance des années 1970, la crise économique n'a pas provoqué de retour massif et les auteurs présentent les raisons de la rétention de cette force de travail et font des prévisions sur les perspectives de migrations dans cette région.
Importance de l'exode de travailleurs vers l'Arabie saoudite et d'autres pays pétroliers arabes. Etudie aussi la population active du Yémen (1,5 M d'habitants, dont 18
Analyse de la croissance économique des pays riches et pauvres en capitaux du Maghreb et Moyen-Orient, à travers l'étude approfondie du marché du travail. Evaluation de l'offre et de la demande en main-d'oeuvre et des mouvements migratoires étudiée dans chacun des dix-huit pays, par secteurs d'activité, profession, sexe, nationalité. Analyse comparative et liens internationaux entre ces marchés, tendance de l'emploi et projection migratoire. Situation de dépendance à l'égard de la main-d'oeuvre étrangère dans les pays riches et paupérisation des pays non producteurs de pétrole, causes de la crise de développement des pays arabes.
Analyse du volume et des formes de la migration internationale de travailleurs à l'intérieur des pays arabes et du Moyen-Orient et des facteurs qui les sous-tendent. Présentation du coût-bénéfice de ces migrations, à la fois pour les pays d'origine et les pays d'arrivée et des conséquences éventuelles d'un recours croissant à la main-d'oeuvre : indiens et Asiatiques du sud-est. L'ouvrage se termine par des recommandations adressées aux pays arabes pour améliorer leur position vis-à-vis des pays riches exportateurs de pétrole (Lybie, Arabie saoudite).
Résumé d'une recherche effectuée pour le BIT sur le marché du travail au Moyen-Orient et plus particulièrement sur les mouvements de migration de travailleurs entre 1970-1978 dans les Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite et la Libye. L'importance relative du nombre de travailleurs étrangers et la crainte des autochtones d'une atteinte à leur identité nationale a conduit à une nouvelle politique tendant à inciter les firmes étrangères responsables d'un investissement important, à fournir la main-d'oeuvre nécessaire pour la période de réalisation du projet.