Ces Actes rendent compte du colloque européen organisé par la CGT avec le soutien du Fonds social européen (FSE), en collaboration avec l'Institut Syndical d'études et de recherches économiques et sociales (ISERES) et l'Institut CGT d'Histoire sociale. L'allocution introductive rappelle les actions menées par la CGT pour lutter contre le racisme. Les communications se répartissent selon les thèmes suivants : réalités actuelles du racisme et des discriminations au travail et moyens mis en oeuvre pour lutter contre ces phénomènes. Ces questions sont traitées également sous l'angle historique, à la lumière du passé colonial de la France et des politiques d'immigration successives. Les facteurs d'intégration et les apports de l'immigration à la vie sociale, économique et culturelle sont abordés, ainsi que le rôle du mouvement social dans l'évolution du droit des immigrés. Les échanges de la Table ronde des syndicalistes européens sont également restitués. En annexe : la Déclaration de Florence du 21 octobre 1995 sur la prévention de la discrimination raciale et de la xénophobie et la promotion de l'égalité de traitement sur le lieu de travail.
Synthèse rendant compte des résultats de la première phase d'une enquête portant sur la description générale de la présence des étudiants étrangers en France et sur son évolution depuis trois décennies : repérage des variations du nombre d'étudiants étrangers dans les universités françaises depuis 1971 et dans les établissements supérieurs hors université depuis 1981; analyse approfondie des raisons de la venue en France des étudiants originaires du Maghreb.
Après une présentation générale des étudiants étrangers en France, les auteurs analysent la migration des étudiants maghrébins à la lumière des contextes et des sociétés d'origine. Une troisième partie est consacrée à l'évolution des politiques d'accueil des étudiants étrangers.
Enquête et constitution d'un échantillon de jeunes, étudiants munis d'un diplôme de technicien supérieur dans le but de visibiliser la réalité d'une discrimination dans l'accès à l'emploi des générations issues de l'immigration. La répartition socio-professionnelle des parents fait apparaître une sur-représentation de la variable ethnique chez les fils d'ouvriers mais ce bon score, comparé à la catégorie sociale équivalente des Français masque d'autres handicaps pouvant nuire au recrutement définitif de ces élèves d'origine étrangère et qui sont perceptibles dès le moment d'entrer en stage ou dans une action de formation.