Cette recherche examine à quelles conditions les associations de lutte contre le racisme peuvent se porter partie civile pour faire valoir les droits de l'homme dans le cadre de la loi de 1972. Outre la description des étapes de la législation et de l'usage de la jurisprudence en faveur de l'antiracisme, l'auteur se dégage du droit pénal pour observer les différences de position prises par la vie associative selon que son objectif est d'aider la justice par une action de type judiciaire ou bien par une action démocratique davantage tournée vers l'éducation et la prévention.