Analyse de la politique d'émigration des pays du monde arabe dans le contexte d'une stratégie de développement en évolution. L'interdiction de l'émigration, sa réglementation restrictive, le laisser-faire ou l'encouragement sont les quatre axes possibles d'une politique nationale. Les coventions internationales modulent cette politique. Cas particuliers de l'Algérie et de la Jordanie.
Etude de la migration temporaire, impliquant un retour en fin de contrat en Asie et au Pacifique. Incidences économique et sociale; transfert de fonds; évolution des rôles familiaux éducation des enfants. Analyse plus précise de l'utilisation des envois de fonds en Jordanie dans l'amélioration et la transformation de l'habitat.
Analyse des récents changements intervenus dans le volume et les caractéristiques des migrations vers les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ainsi que dans les conditions d'emploi. Répartition géographique des migrants Asiatiques et Arabes par pays d'accueil et nationalité d'origine en 1985. Flux migratoire entre 1980-1985 : développement de l'immigration clandestine, nouvelles nationalités, secteurs d'activité, salaires. Conséquence de la baisse des prix du pétrole (1986) sur le volume de la main-d'oeuvre étrangère. Projection migratoire pour 1990.
L'émigration un aspect important de la vie sociale et économique du nord-ouest de la Jordanie depuis le début du 20 ème siècle. Historique des migrations, 1851-1984, pays de destinations des Jordaniens, pourcentage d'émigrés par district d'origine. Analyse des résultats d'une étude de cas menée en Jordanie (Sammu') sur les migrants (en cours et de retour) et leur famille : secteur d'activités, fréquence des visites au pays d'origine, parents ou connaissances à l'étranger et formes de solidarité, épargne, transfert de fonds, utilisation des fonds par niveau d'éducation des migrants, retour au village d'origine, extension des villages.
Recrutement et emploi de la main-d'oeuvre italienne par la Compagnie Pétrolière Américaine d'Arabie (ARAMCO), entre 1944-1954, en Arabie Saoudite. Rôles des acteurs politiques et commerciaux dans la détermination des modèles migratoires du Golfe Persique. Immigration et emploi sous la domination coloniale italienne en Erythrée entre 1890-1941 puis sous l'administration militaire britannique. Développement de l'emploi des Italiens d'Erythrée par l'ARAMCO : entre 1944-1954 conditions de vie, conditions de travail, discrimination économique et sociale, conflits industriels, conséquences politiques internationales.
Depuis 1973, avec la fermeture des marchés européens du travail aux nouveaux flux de main-d'oeuvre étrangère, la Turquie a poursuivi une politique de réorientation de ses migrants fondée sur la pénétration du marché de la construction au Moyen-Orient par les entreprises turques. La croissance, l'organisation et les caractéristiques de ces deux phases de l'histoire de la migration turque sont comparées et présentent de forts contrastes. En particulier, l'accent est mis sur les origines géographiques des migrants et sur les taux d'émigration pendant les deux phases. De 1961 à 1973, la carte des origines géographiques des migrants reflète la domination des grandes villes et des régions développées de la Turquie de l'Ouest. La réorientation des migrants vers l'Arabie Saoudite, la Libye et l'Irak, s'est accompagnée d'une réduction de l'espace migratoire et d'un déplacement vers l'Est. Cette évolution de la carte régionale des départs est en rapport avec les changements dans le niveau de qualifications des migrants Turcs et avec les mécanismes du système migratoire.
Description de la composition du flux migratoire dans les pays du Golfe-Arabo-Persique, au cours de la période 1910-1950 et du contrôle opéré sur ces mouvements par les sociétés internationales qui ont commencé l'exploitation du pétrole dans la région. Une comparaison est faite avec la situation en Arabie Saoudite. Enfin certaines données sont publiées concernant les salaires et conditions d'emploi des travailleurs immigrés pour les années 1939-1948.
Etude d'un modèle de migrations de remplacement : le cas de la Jordanie, pays ayant une longue tradition d'émigration et une main-d'oeuvre à la qualification professionnelle élevée. Développement de l'immigration depuis 1975, nationalités des immigrés : Egyptiens, Syriens, Asiatiques du Sud-Est, Pakistanais, Turcs, Européens, leurs caractéristiques. Rôle de la substitution de main-d'oeuvre étrangère dans l'économie et le marché du travail jordanien. Les travailleurs immigrés dans l'agriculture de la vallée est du Jourdain.
Cet article analyse les liens entre les dépenses gouvernementales et l'immigration de travailleurs migrants dans les pays du Golfe Arabo-Persique et plus particulièrement au Koweït. Si la relation a été étroite pendant la période de croissance des années 1970, la crise économique n'a pas provoqué de retour massif et les auteurs présentent les raisons de la rétention de cette force de travail et font des prévisions sur les perspectives de migrations dans cette région.
Etude des origines de la dépendance des pays du Golfe Arabo-Persique à l'égard de la main-d'oeuvre étrangère, à travers la situation de l'industrie pétrolière à Bahrein et en Arabie Saoudite, entre 1930-1950. Les accords de la compagnie pétrolière concessionnaire, la Standard Oil Compagny of California (SOCAL), les courants migratoires en résultant et leurs développements différents dans les deux pays. La croissance de l'emploi local et du flux de main-d'oeuvre non qualifiée interne au golfe.
Analyse de la littérature et de la recherche sur les migrations internationales de travailleurs migrants dans le Moyen-Orient qui peut être classée en trois catégories : 1) considérations nationales et internationales sur les migrations, les flux de transfert de fonds et leur effet macro-économique, 2) description de la politique migratoire pour organiser et réguler la migration de travailleurs, 3) au niveau des ménages et des communautés, des études comparatives de comportement entre ceux qui émigrent et ceux qui restent.
Le Moyen Orient : un expédient pour les pays méditerranéens (n'appartenant pas à la Communauté Economique Européenne) fournisseurs de main-d'oeuvre, après la fermeture du marché du travail européens en 1973. Cas des Algériens (retour et réinsertion des émigrés), Tunisiens, Marocains, Portugais, Yougoslaves (recherche de débouchés au Moyen-Orient), Turcs (succès au Moyen-Orient) et étude des nouvelles structures migratoires.
Courte analyse sélective de quelques unes des dernières publications importantes sur la migration internationale de main-d'oeuvre dans les pays arabes du Maghreb et Machrek suivie d'une bibliographie de 1.200 titres environ parus sur ce thème en arabe, français ou anglais entre 1970-1983. Après les travaux généraux sur le mouvement migratoire au Moyen-Orient les documents sont classés en deux catégories 1) les pays d'émigration : Algérie, Maroc, Tunisie, Egypte, Jordanie, Soudan, Syrie, Liban, Yémen, Asie du Sud et de l'Est 2) les pays d'immigration : Bahrein, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Etats Arabes Unis.
Analyse des options prises par les pays du Maghreb après la fermeture en 1973 des marchés du travail des pays d'Europe de l'Ouest, Algérie : politique de retour et de réinsertion de sa communauté émigrée. Tunisie et Maroc : politique de réorientation des migrants vers les pays arabes (Libye, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Jordanie) et les difficultés rencontrées. Un exemple de réorientation réussie : celui des ouvriers émigrés turcs dans les pays arabes.