Analyse des conséquences des migrations dans les Caraïbes. Pendant presque tout le XIXème siècle, une migration interne coexistait avec une migration vers l'Amérique du Nord et les anciennes "Mères-Patries" européennes. L'accent est mis sur trois cas spécifiques : une des îles des Antilles néerlandaises (Aruba), Surinam (l'ancienne Guyane hollandaise) et l'île de Hispaniola (Saint-Domingue et Haïti). Ces trois cas éclairent le développement des migrations légales et clandestines actuelles : d'abord, une région périphérique, qui a exporté de la main-d'oeuvre vers les pays riches du nord, et qui est souvent affligé par un haut niveau de chômage, peut importer de la main-d'oeuvre à bon marché pour certains secteurs d'emploi; ensuite, les facteurs d'attraction et d'expulsion sont de plus en plus liés à des facteurs culturels et au besoin d'acquérir les symboles du statut occidental.
L'évolution des critères d'appartenance ethnique et les modèles de loisirs chez les jeunes Surinamais de la seconde génération aux Pays-Bas (Amsterdam) (Recherche de 1981 à 1984).