La politique française de coopération militaire en Afrique a pour mission d'appliquer les accords bilatéraux passés avec 23 pays (17 anciennes colonies françaises, 6 pays extérieurs à l'ancien Empire) dans deux domaines : une coopération technique et une mission théorique d'aide aux armées locales africaines en cas d'agression externe. L'objectif initial de la coopération militaire française était d'aider les Etats africains nouvellement indépendants à encadrer, former et équiper leur armées nationales. En 1990, Mitterrand trace une nouvelle mission : l'aide à la démocratisation. Cette contribution analyse les liens existants entre la démocratie, la sécurité et le développement des pays africains.
Le 18 novembre 1996, le Collège des médiateurs, sorte de «conseil des sages» constitué à l'initiative d'Ariane Mnouchkine, au printemps 1996, pour venir en aide aux «sans-papiers» de Saint-Bernard, a tenu ses Assises. Celles-ci sont l'aboutissement d'un long travail de consultations, d'analyses et de réflexions qu'ont mené les médiateurs sur la question de l'immigration, parallèlement à leurs interventions concrètes pour tenter de démêler les situations inextricables dans lesquelles l'Etat français a plongé les «sans-papiers». Par la tenue de ces Assises, les médiateurs ont voulu faire le point et marquer le pas, afin de dégager des perspectives et de rebondir sur les changements souvent radicaux qui sont absolument nécessaires dans un certain nombre de domaines touchant à l'immigration. Ceci pour qu'enfin, ce problème soit traité dans sa réalité, dans sa complexité et dans sa dimension d'humanité. Le travail s'est organisé selon trois thèmes sur lesquels ont eu lieu différentes interventions : la relation entre la coopération internationale et les flux migratoires; la dimension européenne de l'immigration et son traitement par les instances communautaires; le cadre juridique et législatif français en la matière.