Outre le moyen d'affirmer ou d'imposer une appartenance ethnique, les bandes qui ont franchi désormais les portes de l'école y imposent leur violence pour marquer leur territoire, resserrer les rangs, et mieux gérer « leurs commerces ».
Sont rassemblées ici les contributions de trois élus qui, selon des approches différentes, abordent la question de la participation des étrangers à la vie locale. Françoise Jullien, maire de Mons-en-Baroeul (1989-1995), retrace le contexte, sur sa commune, de mise en place de la première expérience française d'élection d'étrangers associés à un conseil municipal et en fait le bilan. Aziz Sahiri, maire-adjoint de Grenoble (1989-1995), tout en relatant son parcours d'élu indique la façon dont sont perçus les jeunes issus de l'immigration quand il s'agit de leur faire prendre place sur une liste en vue d'élections municipales. Gilles De Robien, député-maire d'Amiens, préconise quant à lui l'association des étrangers à la vie locale par des actions concrètes dans les quartiers.