En dépit de leur hétérogénéité les originaires des DOM-TOM peuvent être légitimement considérés comme des minorités «régionales et coloniales» notamment à cause des relations qui les unissent à l'Etat et au système politique global. Ces relations relèvent-elles du modèle Centre-Périphérie ou bien sont-elles au contraire spécifiques. La politique de décentralisation préconisée par la gauche au pouvoir a-t-elle amené un changement significatif sur ce point. L'auteur politiste et juriste répond à ces questions à propos du cas de la France (Tom, Nouvelle Calédonie) et celui des Antilles.