En partant de l'analyse d'Alicante en tant que carrefour historique de migrations, de cultures, d'identités et de langues (étant une région située sur l'axe méditerranéen), l'auteur met en évidence l'éternel antagonisme et les rapprochements existant entre la vocation internationale d'Alicante et son aspect plus local et traditionnel, en insistant sur les éléments propres à l'"autochtonité alicantine", avec ses mises en avant et ses dénis (linguistiques ou autres). Enfin, l'auteur précise en quoi une approche sociolinguistique permet une certaine synthèse du dynamisme social caractérisant cette ville et la province du même nom, et pourquoi il parle d'Alicante comme d'un laboratoire en matière d'étude des cosmopolitismes.