L'augmentation des mariages mixtes depuis 1984 concerne d'abord les Algériens et les Marocains, avant les Portugais et les Espagnols, et les femmes avant les hommes ; ils sont plus soumis au divorce que les couples non mixtes. Parce qu'il favorise l'acculturation des deux partenaires, le mariage mixte est un indicateur d'intégration ou d'assimilation à nuancer ou à étudier davantage, notamment à partir de la filiation ou de la conscience identitaire des enfants dont le métissage conduit à la fois à un processus de francisation et à la fois d'affaiblissement de l'identité nationale.