Etat des lieux et recherches des causes profondes des malaises qui rongent toutes les sociétés de marché. Pour les auteurs si la pauvreté continue d'être codifiée en termes d'aide ou de calculs économiques abstraits - le pauvre extrême est défini par un revenu de un dollar par jour -, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l'abîme entre nantis et miséreux...(extrait de la quatrième de couverture).
Qui sont vraiment les « Gens du voyage » ? Peu satisfaisante, cette appellation renvoie à un ensemble de petits groupes de traditions, de religions et d'histoires souvent différentes qui s'auto-désignent Roms, Gitans, Manouches ou Yéniches. Quatre cent mille en France, les Tsiganes, qu'ils soient sédentaires ou nomades, intriguent, suscitent de la fascination, provoquent le rejet. Comment les définir ? pourquoi ces populations se sont-elles distinguées de celles qui les entourents ? Comment s'approprient-elles les réalités du monde auquel elles participent ? Quelles sont la nature et l'origine du rejet dont les populations tsiganes sont victimes ?... (extrait de la quatrième de couverture)
...Cet ouvrage s'intéresse à la situation des mal-logés (3 millions de personnes en 2007), sans compter l'élargissement de cette crise du logement aux classes moyennes. Grâce à une approche par thèmes (logement social, structures d'hébergement et d'accueil d'urgence...) mais aussi par public (personnes défavorisées, étudiants, ménages vieillissants...), l'ouvrage contribue à dresser un état des lieux de la question du logement en France. Il fait également le point sur le cadre législatif et ses évolutions et il offre aux professionnels concernés un ensemble de connaissances permettant de mieux contextualiser leurs pratiques ou de donner une dimension plus stratégique à leurs interventions...(extrait de la quatrième de couverture).
La notion d'exclusion apparaît dans les années 1960 pour désigner des familles laissées à la marge de la prospérité économique issue des Trente Glorieuses alors que l'ensemble de la population en bénéficie. Le phénomène est néanmoins marginal...Ce n'est que dans les années 1990 que la notion d'exclusion est de nouveau employée. L'exclusion est alors considérée comme un risque pesant sur de larges populations. Elle associe souvent de multiples facteurs : de l'illétrisme au problème de logement en passant par la nutrition, l'emploi, la formation...
Réunis des contributions de spécialistes des recherches sur la délinquance, la criminalité et les politiques de sécurité. Après avoir défini les grandes tendances de la délinquance, de son traitement médiatique et de l'évolution des politiques sécuritaires, examen des différents types de délinquance et de transgressions, puis analyse d'une part des comportements des divers professionnels concernés par ces problèmes et d'autre part des traitements des plaintes et de l'exécution des peines. Ouverture sur des débats portant sur le sentiment d'insécurité et les réponses sécuritaires.
Montre qu'avec l'arrivée au premier plan des problèmes de société de la délinquance, la criminalmité est considérée comme un risque de masse à contrôler. Désormais la délinquance est appréhendée en termes de sécurité d'où l'interrogation sur la mesure du risque, sur le sentiment d'insécurité entre peur et préoccupation et sur le couplage délinquance/insécurité.
A partir des statistiques de police et de gendarmerie, étude des tendances des crimes et agressions contre les personnes et les biens, de la délinquance économique et financière, des infractions à la circulation.
Socio-histoire de la détention avant jugement de 1790 à nos jours en mettant au jour l'importance du contexte politique dans lequel s'inscrivent les initiatives législatives.
Après avoir montré qu'avec la fin de la société de type vicinal, la sécurité des personnes et des biens cesse d'être sous la surveillance des communautés locales pour devenir à la charge de l'Etat, l'auteur met au jour les défis auxquels ce dernier est confronté : assurer la sécurité et contrôler les flux internationaux.
Cet ouvrage analyse les effets des politiques de démocratisation et de décentralisation sur l'organisation interne des établissements d'enseignement et sur le rapport au métier des professionnels de l'éducation. L'importance des transformations constatées dépend de la capacité des enseignants à adapter leurs pratiques et leurs éthiques professionnelles aux caractéristiques sociales et scolaires des élèves, sans renoncer à leurs exigences. Elle repose aussi sur des dynamiques collectives impliquant solidairement les diverses catégories de personnels. La mobilisation de l'école apparaît ainsi au carrefour d'une prise en compte des contraintes locales et d'une volonté consciente de pratiquer différemment les métiers liés à l'enseignement.(4e de couverture)
Le nomadisme pose la question de l'hospitalité de manière quotidienne.Une hospitalité qui ne se tourne pas vers l'étranger ou le touriste de passage mais vers celui qui, au coeur de la société, exprime un mode de vie en marge par une absence d'ancrage résidentiel et territorial et le recours à un habitat mobile.A l'égard des gens du voyage, il reste encore à inscrire dans les pratiques une hospitalité de la différence.
Un manuel fondé sur deux convictions : 1) La question du Front national est aujourd'hui trop importante pour être abandonnée aux professionnels de la politique ; 2) Le poids politique du mouvement lepéniste (15 à 18 pour cent des votes aux prochaines élections) et surtout la banalisation de ses idées dans l'opinion nécessitent un débat et une réflexion allant au-delà des manoeuvres partisanes qui l'enferment. Après avoir rappelé les principaux repères d'une histoire longue déjà de vingt-six ans, Michel Robert, parce qu'il fut enseignant et engagé dans la lutte anti-front, propose quinze fiches pédagogiques courtes, bien structurées, documentées et argumentées, suivies chacune de nombreux éléments bibliographiques pour aller plus loin.
Enquête sur la base d'entretiens avec des Sénégalais devenus Français qui révèle l'investissement essentiel de ces derniers sur la famille et les relations familiales. On assiste à un remodelage du temps social, accompagné d'un sentiment d'insécurité, voire d'hostilité vis-à-vis des immigrations récentes. L'évocation du retour sert de révélateur à une biculturalité profonde et à une identité culturelle particulièrement fragile.
Sur quatre détenus incarcérés dans les prisons françaises un est de nationalité étrangère, alors même que les étrangers représentent seulement une sur six personnes mises en cause dans les statistiques policières. Pourquoi cet écart entre statistiques pénitentiaires et statistiques policières. A quoi imputer la «surconsommation carcérale» qui frappe les étrangers. Quelle confiance faire aux renseignements fournis sur la nationalité des auteurs d'infraction à la législation nationale. Cet article nous donne quelques réponses utiles pour éviter de brandir des chiffres fantaisistes ou de tirer des conclusions erronées des chiffres disponibles.
Cette étude est une analyse des données statistiques disponibles (statistiques pénitentiaires, statistiques de la police et de la gendarmerie, statistiques judiciaires) sur la délinquance des étrangers en France. Pour les statistiques pénitentiaires sont présentées les sources, les données et le taux de détention selon la nationalité et celui d'incarcération. Les statistiques de la police et de la gendarmerie sont analysées à partir des faits constatés, faits élucidés et personnes mises en cause, de leur nationalité et des taux de mise en cause. Les statistiques judiciaires sont étudiées à partir de l'instruction préparatoire des données disponibles et de nationalité des inculpés, et des condamnations. Une approche transversale détermine l'apport et les limites de validité de chacune de ces statistiques. En annexe, 152 pages et tableaux statistiques viennent compléter ce dossier.