Analyse de la politique d'immigration au Canada et de ses conséquences pour les migrants du tiers-monde, le pays d'accueil et le pays d'origine, la démographie, la politique sociale, la politique économique.
Etude comparative de l'expérience socio-économique des immigrés Caribéens, essentiellement Jamaïcains, Haïtiens, Guyanais au Canada et au Royaume-Uni, basée sur les données des recensements réalisés entre 1971-1981. Objectif : montrer comment des courants migratoires et contextes économiques différents influencèrent les processus d'intégration. Comparaison des tendances démographiques, répartition socio-professionnelle, chômage, revenu, par sexe et tranche d'âge.
En 1981, environ 295 000 personnes nées dans les Caraïbes vivaient au Royaume-Uni et 211 000 au Canada. Il faut y ajouter une deuxième génération d'environ 250 000 (au Royaume-Uni) et 50 000 (au Canada). L'immigration au Canada atteignit son maximum en 1961 au Royaume-Uni et en 1974 au Canada. Ce dernier pays fut plus sélectif et privilégia les personnes instruites. D'Haïti viennent des immigrants francophones. On observe une ségrégation résidentielle marquée dans les villes de Londres et Birmingham, et une plus grande dispersion à Montréal et Toronto. Les jeunes carus dans l'un et l'autre pays, sont confrontés à des problèmes de chômage de plus en plus sérieux.
Etude de l'adaptation socio-culturelle des immigrés dans les pays de résidence, traitant d'une part les facteurs déterminant l'adaptation (éducation, culture populaire, nationalismes ethniques) et d'autre part la durée de séjour et la seconde génération.