Pratiques des migrants originaires d'aires géographiques et socio-culturelles variées (Asie, Afrique, Amérique) à l'occasion du décès d'un des leurs.
L'auteur de l'ouvrage observe la consommation des populations asiatiques et maghrébines à Paris. Elle met en évidence les formes d'approvisionnement et sa consommation au quotidien et lors d'événements festifs tels que Nouvel an et mariage.
Pour analyser les formes de consommation identitaires, l'auteur part de l'existence de véritables centralités commerciales minoritaires (Barbès, le Triangle de Choisy ou Petite Asie de Paris) dont la fonction économique n'a d'égale que la fonction emblématique : ceci étant valable pour l'ensemble des Parisiens en ce qu'elle assure la capitale du statut de ville-monde comme pour les minorités urbaines d'origines maghrébines ou asiatiques. Pour ces derniers, ces centralités peuvent constituer autant des lieux d'attraction que de répulsion. Ils sont valorisés en tant qu'ils sont garants de l'authenticité de marchandises qui participent des grands rites de passages (naissances, circoncision et surtout mariages); ils sont dépréciés en tant que leur fréquentation ordinaire trahit un manque d'intégration à la culture urbaine nationale et locale.
Le mode de consommation regroupe les formes d'approvisionnement (rythme de fréquentation des pôles commerciaux, motivation, d'achat, division du travail par sexe et âge), et les formes de consommation proprement dites. La consommation alimentaire de Maghrébins se caractérise par une certaine adaptation à la cuisine "à la française", l'interdit de la viande de porc et la prédilection sur celle de mouton, la prohibition du repas au restaurant.
L'auteur fait le point sur les publications récentes dans le domaine d'une part, des minorités intermédiaires qui jouent un rôle entre producteur et consommateur, employeur et employé, propriétaire et locataire, et d'autre part, tente d'apporter une réflexion sur la notion de «diaspora».
L'étude des modes de consommation des minorités asiatiques et maghrébines met ici en relation la consommation domestique et l'approvisionnement en milieu urbain. Dans le domaine alimentaire traité, on tente de définir des «consommations culturelles» procédant d'accommodations et de préservations de traditions tant dans la définition des repas que dans les univers d'approvisionnement. Comparant ces deux minorités, ce sont surtout les formes diverses de «consommation de la ville», résultant d'articulations spécifiques entre groupes domestiques et espaces publics, en particulier espaces marchands (de caractère ethnique ou non) qui retiennent l'attention. Ces formes sont dites constituer les éléments coutumiers de l'exercice du «droit de cité».
La population de la «Petite Asie» en France (Paris, 13ème arrondissement) développe une consommation de Media particulière. Phénomène de diaspora, elle établit des ponts avec d'autres implantations, notamment aux Etats-Unis. Deux communautés, l'une de Chinois originaires du Sud-Est Asiatique, l'autre de Vietnamiens, présentent des traits spécifiques quant à la production et à la consommation médiatique. La première, au travers d'une inscription dans sa communauté ethnique entretient un lien à la culture d'origine par le recours exclusif à l'audiovisuel. La seconde, dans une logique d'insertion familiale, différencie un entretien de la tradition par la pratique de l'écrit, alors qu'en matière d'audiovisuel elle recourt aux contenus du pays d'accueil.
Les fêtes dites de fin d'année, ou de Nouvel An, selon les traditions culturelles, constituent un temps fort de la consommation et de l'échange, en particulier entre membres de la famille. La présence en France de minorités urbaines récemment installées nous fournit l'occasion d'établir une comparaison entre deux types de célébration du renouveau du cycle annuel. Ou, plus exactement, de considérer comment le modèle étranger se définit et évolue par rapport au modèle français. A cette question, la migration asiatique, en particulier sa composante chinoise originaire du Sud-Est Asiatique et en partie implantée dans le 13e arrondissement de Paris apporte des éléments de réponse possible.
La pratique de l'excision en France a acquis le statut de «problème de société» sur lequel l'opinion publique s'exprime. Cette réalité nécessite que l'anthropologue des sociétés pluri-culturelles prenne en compte cette opinion (se référant aux Droits de l'Homme) ainsi que les divers courants d'expression des femmes africaines et les observations des africanistes. C'est à propos d'une recherche menée en milieu africain parisien que la question de l'articulation entre les différents niveaux d'interprétation et de perception d'une telle pratique est ici traitée.
Les pratiques d'approvisionnement des communautés asiatiques et maghrébines en situation de cohabitation dans le cadre suburbain constituent ici l'objet d'étude et le moyen d'approche des réalités pluriculturelles envisagées dans leurs manifestations spatiales.
La dimension internationale-économique, politique, culturelle-de la question ethnique examinée à travers les réseaux communautaires transnationaux. Spécificité de la diaspora juive (réseau politico-juridique et religieux), comparaison avec le diaspora chinoise (réseau économique et social). Réflexion sur le concept de diaspora et sur les relations entre peuples et Etats. La contribution des diaporas aux migrations de main-d'oeuvre essentiellement par la création d'entreprises et le commerce ethnique.
Cette recherche sur les mutilations sexuelles pratiquées sur les fillettes Africaines d'âge scolaire en France aujourd'hui s'adresse à un public d'éducateurs français du service public. Elle a été conçue pour permettre leur information sur cette pratique qui touche les enfants migrants originaires de l'Afrique de l'Ouest, ou dont la famille est originaire de cette région, et scolarisés en France. L'ouvrage comporte également des éléments de réflexion apportés par les participants à deux journées de rencontre organisées par la Fédération de l'Education Nationale (FEN) le 20 mars 1985 et le 13 décembre 1986.
Cette étude s'interroge sur les fonctions du commerce et de la consommation dans la constitution sociale et culturelle en France (Paris, 13ème arrondissement) qui regroupe un nombre important d'Asiatiques du Sud-Est et de Maghrébins.
Les commerces ethniques : des espaces de fréquentation inter-communautaire privilégiés. Analyse des pratiques de consommation et des pratiques culturelles affinés que révèle ce mode de coexistence pluri-ethnique, à partir de l'observation des commerces d'alimentation tenus par des Maghrébins et de restauration tenus par des Asiatiques du Sud-Est en France (Paris, quartier du 13ème arrondissement). Le comportement des commerçants et de la clientèle française et étrangère, les relations interethniques commerciales.