Une analyse de l'évolution de la ségrégation ethno-raciale dans la métropole parisienne entre les trois derniers recensements. La ségrégation la plus forte est celle des immigrés d'origines maghrébine, subsaharienne et turque ; qu'elle est en croissance modérée ; qu'elle est nettement supérieure à la ségrégation socioéconomique ; mais aussi très inférieure à la ségrégation raciale dans les métropoles des États-Unis, et que la grande majorité des immigrés résident dans des quartiers où ils sont minoritaires, donc dans des situations de mixité résidentielle, et pas dans des ghettos.
Cette étude a pour objectif de contrôler et approfondir les résultats d'un travail déjà réalisé sur l'évolution de la ségrégation socioprofessionnelle en Ile-de-France entre 1982 et 1990, mettre au point les méthodes d'analyse pour préparer l'étude de résultats du recensement de 1999