A partir de données des vagues de recensement de 2004 et 2005, les auteurs montrent que l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux migrants.
Ce texte fait état des migrations de la population du Sénégal depuis 1960. Il s'inscrit dans une analyse plus large sur la croissance et la répartition de la population de ce pays. La migration est en effet une composante importante de la dynamique démographique du Sénégal. Malgré une émigration substantielle vers la France, la vaste majorité des migrations sont internes au pays. Elles se font de façon sélective selon l'âge, le sexe et le type de résidence. Ce processus s'accélère en synchronie avec celui du développement, de sorte que le nombre de migrants tend à augmenter avec le temps.