Etude sur le parcours migratoire d'hommes et de femmes du Québec, l'importance de prêter attention aux différences entre les sexes, mais aussi au rôle crucial que tiennent les normes de genres et les rapports de pouvoir qui les sous-tendent, dans l'expérience migratoire
Depuis la fin des années 80, les travaux sur l'histoire des migrations ou celle des femmes ont éclairé sous un jour nouveau l'importance quantitative et qualitative des femmes dans les flux migratoires à partir du XIXe siècle. En ce début du siècle, les flux migratoires en provenance des pays du Sud connaissent à nouveau une féminisation croissante. C'est le cas des mouvements internationaux de population en provenance de la Chine.
L'histoire des flux migratoires dans le monde, le contrat d'accueil et d'intégration, les caractéristiques de la migration chinoise en France constituent les thématiques de cet ouvrage.
La nouvelle migration chinoise en France illustre la coexistence de systèmes informels et personnels avec des systèmes institutionnels et formalisés d'informations migratoires dans la République populaire de Chine. Si chacun des deux systèmes sous-tend une logique migratoire particulière, ils reflètent tous deux des politiques favorables à l'émigration. Cet article analyse tour à tour les systèmes migratoires et la circulation personnelle de l'information, la base étant les sources familiales et communautaires, ce qui débouchera dans une migration en chaîne, puis l'institutionnalisation de l'information migratoire sous l'action simultanée et parfois coordonnée des autorités publiques et de certaines entreprises privées, ce qui donne lieu à la libéralisation des départs et à la lutte contre l'émigration clandestine.
La migration chinoise a une longue histoire, mais ce n'est qu'à partir du XIXe siècle qu'elle devient massive, pour cesser presque totalement dès la fondation de la République populaire de Chine en 1949. Toutefois, l'ouverture et les réformes économiques chinoises mises en oeuvre à partir de 1978 ont relancé un mouvement international de population au départ du continent. Si le courant migratoire chinois est appelé à se développer et si l'Asie et la côte Pacifique demeurent les destinations privilégiées de ces migrants, c'est bien l'Europe qui a gagné la faveur de ces nouveaux Chinois. C'est dans ce cadre que l'auteur fait le point des recherches pionnières en Europe en passant en revue la dispersion, la diversification des flux migratoires et la mobilité des nouveaux migrants chinois en Europe.
La migration chinoise a une longue histoire, mais ce n'est qu'à partir du XIXe siècle qu'elle devient massive, pour cesser presque totalement dès la fondation de la République populaire de Chine en 1949. L'ouverture et les réformes économiques chinoises mises en oeuvre à partir de 1978 ont relancé un mouvement international de population au départ du continent..
Les flux de migrants chinois obéissent à un ensemble de règles socio-économiques et culturelles qui visent à définir les choix migratoires individuels ou collectifs ainsi que les choix d'allocation des ressources tirées de la migration.; Le réseau migratoire devient le support institutionnel privilégié de la migration. Il est composé, dans le cas de cette étude, en premier lieu par les membres de la famille ; il s'appuit également sur "la force des liens faibles" : le voisinage, les covillageois, les amis qui constituent d'importants relais ; il s'élargit enfin aux membres de la communauté chinoise entière, notamment pour l'emploi. (Extrait du rapport)