Durant la Seconde guerre mondiale, la résistance au nazisme en France fut l'oeuvre d'hommes et de femmes de toutes origines sociales, politiques et nationales. Venus en France pour des raisons économiques ou politiques - beaucoup fuyaient les fascismes - les étrangers se sont battus pour un pays qui les avait accueillis. Ce fut aussi le cas de nombreux combattants africains et maghrébins issus des colonies, sujets de l'Empire français. La résistance de ces milliers d'étrangers, souvent anonymes, fut longtemps effacée d'une mémoire et d'une histoire qui se voulaient exclusivement nationales. Cet ouvrage retrace les raisons et les étapes d'un engagement pour la liberté dans lequel beaucoup laissèrent leur vie. Cet épisode héroïque fut d'évidence un facteur d'intégration après la guerre. Sa mémoire doit l'être également pour aujourd'hui. (Présentation éditeur)
Entre le décret du 12 novembre 1938 qui permit d'interner les "indésirables étrangers" dans de centres spécialisés et la libération du dernier interné en 1946, six cents mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. L'auteur narre l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordés que partiellement.
Histoire des camps français d'internement durant la période 1939-1946 commençant avec l'arrivée des « indésirables étrangers » en février 1939 (environ 500 000 Espagnols), puis après la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, une seconde catégorie d'internés, les « ressortissants de puissances ennemies », c'est-à-dire Allemands et Autrichiens présents en France et enfin les « individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique », c'est à dire les juifs déportés en Allemagne.
Historique des migrations des Espagnols et des Italiens en France pour la période 1938-1946. Des camps de réfugiés au développement d'une culture de l'exil, l'ouvrage retrace les caractéristiques de cette émigration latine, son intégration à l'usine ou dans les mines et les figures de son engagement dans le syndicalisme, les partis politiques et durant la guerre dans la résistance. Le tout dans un contexte douloureux marqué par l'occupation allemande où la mobilisation antifascite est minoritaire et l'accueil de réfugiés politiques, jugé indésirable.
Rapport retraçant l'histoire des Tsiganes en France entre 1939-1946. L'auteur donne les statistiques d'internement dans les camps de concentration, recense les lieux d'internement et raconte la vie de tous les jours des nomades internés, à partir de l'étude des archives de cette période. Enfin, il explique la politique de l'occupant envers les Tsiganes d'Europe.
Recueil d'articles concernant les présences italienne et espagnoles en France, entre les recensements de 1936 et de 1946.
Dans l'entre-deux-guerres, quand la France était devenue le premier pays d'immigration, l'Europe centrale était le principal espace de départ : aux immigrants s'adjoignent les réfugiés. France terre d'asile? De la guerre d'Espagne aux temps de Vichy, la France devenait aussi terre des camps. Le racisme se réclamait de la pureté Nationale. Ces réfugiés et immigrés entrent en nombre dans le combat contre le nazisme et se trouvent souvent au premier rang de la résistance. Plus que toute autre, cette expérience fait voir les contradictions et les convergences entre l'antifascisme et les engagements patriotiques, les conflits de nationalités et les transferts dans la Patrie française. (4e de couverture)