L'auteur analyse comment, de l'arrivée des premiers Européens à la période postcoloniale en Afrique orientale, le système colonial britannique a édifié le mythe de la "race nomade guerrière". Il se penche particulièrement sur les représentations des Massai du Kenya, érigés en "nobles guerriers sauvages". Selon l'auteur, ce mythe a surtout permis de justifier les spoliations foncières et la déstructuration sociale de ce peuple qui continue à être folklorisé.