Cet article met en lien la mobilité des migrants issus de sociétés fortement stratifiées par la mémoire de l'esclavage interne en Afrique de l'Ouest. L'auteure s'intéresse en particulier à la façon dont les migrants peuls (et soninké) se déplacent avec leur statut social d'esclave vers et dans les villes de Bamako et Paris.