Evaluation pédagogique des actions d'accompagnement scolaire dans le cadre de Réseaux-Solidarité-Ecole situés à Besançon, Epinay-sur-Seine et Lyon. Outre les caractéristiques des élèves et leur mode de recrutement, l'évaluation fait valoir l'importance de la relation pédagogique et la compétence des animateurs à inscrire la demande des jeunes dans la durée. Outre la pérennité du dispositif, le succès dépend également de la modification des relations enseignants-enseignés et du regard porté sur les enfants en échec scolaire.
Ce rapport d'évaluation du dispositif Réseaux Solidarité-Ecole présente les résultats de cinq sites : la Plaine du Forez, Lyon, Feyzin, Romans, La Seyne-sur-Mer. Après avoir donné des éléments monographiques de chaque site visité, l'auteur analyse les données collectées sur le public prestataire. Enfin, il présente les contenus dispensés dans le cadre du dispositif pour conclure la réflexion autour de la notion de réseaux.
A travers l'observation de deux collèges de banlieue, l'auteur s'appuie sur la sociologie pour mettre à nu les procédures ségrégatives à l'oeuvre dans l'école, aussi bien dans les normes de classement que dans les représentations implicites que véhiculent les enseignants et le système éducatif vis à vis des élèves susceptibles de nuire à l'image de la réussite scolaire. La déviance est souvent le produit d'un ordre interactionnel et d'un traitement de l'ethnicité qui fonde des différentiations exclusives. Pour avancer, il faudrait créer de nouvelles civilités, construire entre les acteurs des rapports sociaux dynamiques.
Etude portant sur l'évaluation pédagogique de l'activité péri-scolaire ou activité de soutien scolaire après l'école telle qu'elle est mise en place par les associations sur un quartier. L'auteur insiste sur la nécessité d'organiser ces activités, en relation avec les parents, en partenariat avec l'école et de stabiliser les animateurs en renforçant leur qualification.
Dans le cadre de cette étude sur le mode de relation qui s'élabore entre des agents administratifs et des jeunes de la seconde génération, les auteurs ont privilégié l'analyse d'expériences. Ils se sont intéressés à trois expériences, différentes au niveau des acteurs en présence, des contextes, des enjeux et de leur plus ou moins longue existence : «l'espace citoyen» du Collège Paul Eluard aux Minguettes à Vénissieux; la création d'un atelier de couture aux Minguettes; l'implication des jeunes dans une opération de réhabilitation : «la dame blanche» à Saint-Etienne.
L'apprentissage, situé hors de l'espace scolaire, et concernant un public d'origine étrangère, essentiellement des jeunes en situation d'échec scolaire : rapport sur une expérience menée en France (Bron) depuis 1983. Analyse du phénomène de rupture existant entre les deux espaces auxquels il est fait référence : l'espace scolaire et l'espace péri-scolaire, celui-ci, appelé le «lieu-ressources», se construisant à l'envers de l'école. Les formateurs, le public, la pédagogie : interpénétration entre apprentissage et socialisation, le bilan.
Les relations entre l'administration scolaire (ses agents) et les élèves, enfants de Maghrébins en France dans l'espace de communication qu'est l'école. Les hypothèses. Les problèmatiques : de la stigmatisation, de la politesse, de l'information se rejoignant autour de la problèmatique centrale de l'identité et de la cohabitation des identités. Mise en évidence et analyse de la spécificité du comportement scolaire des élèves Maghrébins.
Présentation de cinq sites, Digne, Bourg-en-Bresse, Martigues, Vitrolles, Valence dans lesquels a été menée en 1992 une nouvelle procédure de financement appelée Réseaux-Solidarité-Ecole permettant de développer une activité péri-scolaire, à destination des élèves de collège et de lycée. Clarifier le partenariat école-associations s'impose et valoriser la compétence des animateurs dans leur rôle de médiation permettrait de penser les complémentarités pédagogiques.