L'auteur s'interroge principalement sur la définition même du mot racisme, sur le débat assimilation-valorisation de la culture d'origine et enfin sur la notion de bouc émissaire.
Analyse de la spécificité des relations interculturelles franco-portugaises à travers le positionnement historique de la France et du Portugal face à la modernité et au colonialisme, l'interculturalisme franco-portugais, et à travers un exemple de médiateurs culturels pour les relations franco-lusitaniennes d'aujourd'hui (Fernando Pessoa, 1888-1935) ainsi qu'à l'analyse de la digression à propos de l'"objet interculturel".
Il est courant aujourd'hui d'entendre parler des médiateurs, que ce soit pour désigner des professionnels qui tentent d'intercéder auprès d'acteurs sociaux ou d'organismes en conflit, ou pour caractériser des institutions susceptibles d'amoindrir les tensions entre groupes ou communautés, comme c'est le cas sur le terrain interculturel. Cet article a pour but de reconstituer l'évolution historique du concept : médiation, des années 60 aux années 80, et de déterminer, dans le cadre d'un tel contexte, les spécificités de la médiation interculturelle aujourd'hui en France ses chances et ses risques.
Note critique autour des débats centrés sur la défense de la laïcité, à la suite de l'affaire des «foulards islamiques» en France. Si la thèse de la préservation de l'«intégrité culturelle» française s'est servie du paravent laïque pour exclure d'avance la question de l'intégration, les autres thèses ont, au nom de la laïcité, négligé toute une dimension sociologique du problème qui dépasse le risque de déstabilisation des institutions françaises. La différence signifiante de l'islam, par quelques signes ostentatoires, dont la pratique religieuse du foulard, questionne l'affaissement de notre société dans sa tendance à promouvoir la neutralisation du sens.