Qu'ils soient de première ou de seconde génération, les immigrés en France surprennent par leur créativité. Plus de 15
Cet article se limite à une mise à jour de la situation de l'immigration en Italie, d'après les données officielles de février 1991, c'est-à-dire après la fin de la régularisation des clandestins. Le cas italien mérite une attention particulière car il permet d'observer que la plus récente immigration dans un pays qui était d'émigration se rapproche rapidement de celle dans les pays d'immigration ancienne, tout en mettant en évidence les caractéristiques nouvelles de l'immigration, aujourd'hui, en Europe. Des données statistiques viennent compléter cette analyse : nombre d'étrangers en Italie au 31 décembre 1990, principaux pays d'origine des immigrés extra-communautaires, distribution territoriale, principales nationalités des régularisés comme travailleurs indépendants.
Etude du racisme en Italie, pays le plus «pro-immigrés» d'Europe. Le racisme italien n'a rien à voir avec un rejet de l'immigration, il n'est pas le fait non plus d'un intégrisme nationaliste, ni d'un traumatisme de la décolonisation. L'article montre que la montée, ces dernières années, de l'intolérance, de la violence et du racisme à l'égard des immigrés s'inscrit, en Italie, dans la destructuration de la société, très aiguë depuis la fin des années 1970. L'immigration joue le rôle d'une fonction-miroir pour la société italienne; l'immigré est un nouveau bouc-émissaire sur lequel se défoulent impunément les tensions et les «catégories élémentaires du social» (violence et instinct du pouvoir).
Cet article présente les résultats d'une recherche réalisée en 1983-1984 sur les motivations des jeunes nés en France de parents Italiens, Espagnols, Portugais et Marocains qui déclinent la nationalité française par le jeu de l'article 45. L'enquête a porté sur un échantillon représentatif de 150 jeunes. Les auteurs tentent de montrer comment, en séparant société et Etat-Nation, les jeunes autochtones issus de parents étrangers, modifient le cadre habituel du débat institutionnel, politico-législatif, pour mettre l'accent sur le devenir individuel de la personne dans la continuité familiale.
L'objectif de cette étude est l'analyse du rôle des associations dans le devenir des populations immigrées et des jeunes d'origine étrangère, en particulier en ce qui concerne l'insertion ou l'intégration dans la société en France. Réflexions critiques sur la littérature disponible sur ce domaine, sur l'évolution historique de la sociabilité des immigrés. Rapports par nationalité (Italiens, Portugais, Espagnols, Maghrébins, Africains, Asiatiques du Sud-Est, Turcs) et par région établis à partir d'un historique de l'implantation étrangère à l'échelle locale et de l'enquête sur le terrain.
Cet article s'appuie sur les résultats d'une enquête, menée de février à avril 1983 en France, en Belgique et au Luxembourg, auprès de 450 personnes dont 342 interrogées en France et portant sur le rôle de la formation professionnelle dans la mobilité des immigrés italiens. Il apparaît que le «modèle italien» de mobilité connaît beaucoup d'exceptions qui vont à l'encontre d'une immigration italienne aussi bien insérée qu'on le dit. On est frappé par l'importance de la formation sur le tas, par la faiblesse de la syndicalisation, par la déception face aux débouchés offerts par l'école et la formation professionnelle. L'analyse du cas des Ciociari (originaires du Vatican) et des Calabrais illustre particulièrement le rôle des réseaux-communautés dans la mobilité intergénérationnelle.
La migration des Italiens se situe dans un processus qui concerne autant le pays d'accueil que le pays d'origine et les intéractions entre ces derniers processus qui peut être parallèle contradictoire selon le cas à l'action de l'Etat-Nation et aux relations entre Etats. Alors qu'on a coutume de voir le migrant comme un sujet économique, produit de l'internationalisation du marché du travail et de l'inégal développement, le migrant est désormais un acteur «intersociétaire».
L'auteur tente de dégager la dimension socio-politique de l'immigration italienne en France, et part de l'histoire pour résoudre les problèmes de l'identité des émigrés. Analyse des différentes étapes de cette immigration de 1850-1982 et de la position des immigrés italiens par rapport à l'évolution politique, sociale, culturelle de la France et de l'Italie.