La politique néerlandaise de restructuration urbaine vise à la différentiation des logements disponibles au niveau d'un quartier dans le but de favoriser la mixité sociale mais surtout d'augmenter par là les chances des populations défavorisées. L'article montre que les présupposés sur lesquels se fondent implicitement cette politique ne reposent sur aucun fondement empirique. Il paraît préférable d'aider les populations défavorisées non pas de façon indirecte via le marché du logement mais directement par l'amélioration de la formation et de l'accès au marché du travail