L'auteur examine un moyen auquel recourent les Latino-Américaines pour améliorer les revenus du ménage : la présence d'autres adultes au sein du foyer. S'appuyant sur les résultats d'une enquête menée en 1990 auprès de Mexicaines vivant en Californie, elle étudie divers cas de figures (migrantes mariées ou célibataires-chefs de famille, actives ou sans emploi) pour mettre en interaction la présence d'adultes supplémentaires avec la situation maritale et économique ; elle examine aussi l'impact des caractéristiques de ces "soutiens" sur leur contribution économique. Son approche montre comment la classe, la race-ethnicité et le sexe s'entrecroisent pour déterminer la situation économique de la famille.
Etude des relations entre migration, famille et sexe chez les Portoricains vivant aux Etats-Unis soulignant le rôle primordial des femmes dans l'histoire des déplacements. L'auteur examine l'importance des caractéristiques familiales et les effets des indicateurs familiaux - statut matrimonial, fécondité, âge, etc. - sur les migrations féminines vers New York et les retours à Porto Rico, pendant les années 1980. Il trouve une explication des migrations, liant les niveaux structurel et individuel, dans l'unité familiale ou le ménage, en se situant dans une perspective économique de la famille.
A partir de l'analyse des caractéristiques démographiques et socio-économiques de trois cohortes de Portoricains ayant émigré aux Etats-Unis depuis 1955 (Recensements de 1960, 1970, 1980), l'auteur avance l'hypothèse selon laquelle ces nouvelles vagues d'émigration ont un niveau de connaissance plus élevé que les précédentes.
Analyse des modifications intervenues entre les générations d'une même famille à partir d'une enquête sur une centaine de familles de Portoricains aux Etats-Unis (New York). Les auteurs testent ici l'hypothèse selon laquelle l'importance de l'identité ethnique diminue selon la réceptivité aux influences émanant de la société d'accueil et la durée du séjour.